"Fêtes" : avec une cuisine de partage, qui rassemble la famille et les amis

Entre deux réveillons, la fête se prolonge. Une période de trêve dans les soucis de la vie, où il faut savoir se retrouver.
Article rédigé par Bernard Thomasson, Thierry Marx
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP (Quelques clémentines suffisent pour réussir un dessert simple, de fêtes, conseillé par le pâtissier Christophe Felder.)

Que ce soit Noël ou Nouvel an, les repas de fêtes marquent un vrai moment de convivialité. On se retrouve avec ses proches : la famille, les amis, le clan, les voisins. Peu importe la quantité dans l'assiette ou la complexité des mets, le plus important est de partager ces moments ensemble, et d'oublier un peu les aléas du quotidien.

Pas besoin de chichis

Le chef étoilé Thierry Marx en est convaincu : "Ce moment doit nous permettre de reprendre le courage, l'énergie et la positive attitude. On peut être seul et se retrouver au zinc d'un bar, on partage 6 huîtres avec celui ou celle qui est à côté, et c'est un instant privilégié autour d'une confraternité recréée autour de ces huîtres."

Quand on décide d'un repas complet, que mettre au menu ? Surtout pour ceux qui disposent de moyens limités. Près de 15% de la population se retrouve en situation de pauvreté, plus ou moins marquée. Comme l'explique Thierry dans l'émission, pas besoin de chichis : 6 œufs et des champignons de Paris, et voilà une merveilleuse omelette à partager ; un fromage blanc brassé avec une crème de marrons, et le dessert se dessine.

Un dessert original et simple

Car ce dessert marque souvent l’apothéose d’un repas pour les fêtes, même s'il est simple. Le pâtissier alsacien Christophe Felder suggère une idée originale : "On a toujours des clémentines ou des mandarines, dont on ne sait pas bien quoi faire. On les épluche, on les sépare en deux, on les fait colorer dans une poêle bien beurrée, on les déglace avec un peu de citron ou du vinaigre balsamique. Et on y ajoute une boule de glace ou de crème glacée."

Au-delà de ce qu'on mange, il faut parfois se pousser du coude pour décider de faire la fête. Thierry Marx y incite en tout cas : "Celui qui sait jouer de l'accordéon le sort pour offrir un morceau, on allume le pick-up, on se lance dans des jeux de société. L'idée est de lâcher la main du passé et de l'année finissante, qui n'a pas toujours été très heureuse. On fait la fête avec ce qu'on a, et on entame l'année nouvelle dans une énergie positive."

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