Cet article date de plus de deux ans.

Guerre en Ukraine : "La honte" d’Alisa, une Russe qui aide à l’accueil de réfugiés en France

Aujourd'hui, le Quart d'Heure rencontre Alisa, qui fait partie de ces Russes de France qui aident à l'accueil de réfugiés ukrainiens dans l'Hexagone. Elle raconte sa "honte" et sa "culpabilité" depuis le début de la guerre en Ukraine. Pendant ce temps, Emmanuel Macron présente son programme un jour de grève pour les salaires. Et puis, le Quart d'Heure vous emmène au festival de la BD d'Angoulême, plus que jamais punk !

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Alisa, une Russe de 38 ans, engagée bénévolement pour l'accueil de réfugiés ukrainiens en France. (Julien Prouvoyeur / RADIO FRANCE)

"On raconte des histoires aux enfants dans leur langue", raconte ce jeudi 17 mars au Quart d'Heure Alisa, une Russe de 38 ans installée depuis huit ans en France. Depuis le début de la guerre en Ukraine, elle dit ressentir de la "honte" et de la "culpabilité". Elle a donc décidé de s'engager pour l'accueil de réfugiés ukrainiens dans l'Hexagone, en "protégeant" les enfants et en aidant les parents dans leurs démarches administratives ou dans l'organisation de leur voyage jusqu'à la destination qu'ils ont choisi, en France ou dans un pays voisin.

Manifestations pour les salaires

Ce jeudi 17 mars, était aussi une journée de grève pour une revalorisation des salaires et des retraites. Des milliers de personnes ont manifesté à Paris et dans une centaine de villes en région. Pendant qu'Emmanuel Macron présentait son programme pour la campagne présidentielle, les candidats de gauche Fabien Roussel (PCF), Philippe Poutou (NPA) et Jean-Luc Mélenchon (LFI) défilaient dans le cortège parisien.

Une punk récompensée au festival de la BD

Et puis le Quart d'Heure vous emmène au festival international de la bande dessinée d'Angoulême qui s'est ouvert ce jeudi et se déroule jusqu'à dimanche. Il a décerné son Grand Prix à une autrice québécoise, Julie Doucet. Artiste punk et féministe, elle est méconnue du grand public mais a marqué des générations d'auteurs pour ses "Dirty Plotte", un mot québécois pour désigner le sexe féminin, sortis à la fin des années 80.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.