Cet article date de plus de sept ans.

Le rendez-vous du médiateur. Faut-il reparler de l’affaire Grégory ?

Fallait-il ressortir l’affaire Grégory ? Comment travaille-t-on sur l’actualité de ce petit garçon assassiné il y a près de 33 ans ?

Article rédigé par franceinfo, Bruno Denaes
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Aumontzey est une nouvelle fois divisé par l'affaire Grégory. Certains, comme le maire, Philippe Petitgenet (ci-contre) doutent. "Ces mises en examen sur des bouts de papier, ça m'agace", dit-il. "Ces gens sont des gens bien, impliqués dans la commune", soutient-il. "C'est une affaire qui fait mal". (PATRICK HERTZOG / AFP)

Fallait-il ressortir l’affaire Grégory ? Comment travaille-t-on sur l’actualité de ce petit garçon assassiné il y a près de 33 ans ? Les auditeurs sont nombreux à poser ces questions au médiateur. Pour y répondre, Grégoire Lecalot, du service reportages de franceinfo.

Pourquoi revient-on aujourd’hui sur cette très vieille affaire non élucidée ?

"Tout simplement parce qu'il y a du nouveau, et que c'est notre rôle d'informer. Notamment, il y a des actes d'enquête très forts. Il est donc normal de parler des derniers événements : des interpellations, mises en examen... Ce sont des faits très graves ; les enquêteurs le disent, ces personnes auraient participé à la mort de Grégory"

C’est un "fait divers" dans le jargon journalistique : avec dérives judiciaires, policières, journalistiques

Le ressenti sur place
Cette affaire "plombe" depuis 33 ans la vie et les relations entre les habitants dans cette vallée des Vosges où l’assassinat a été commis.
"La lassitude des habitants de ce petit village la "Vologne" qui ne compte que 450 habitants et qui veulent savoir pour en finir" ; il y règne actuellement une ambiance de tension à cause de la présence de tous ces reporters, de toutes ces caméras…"

Les coulisses du reportage

"Dans une telle ambiance, il est difficile d’obtenir des témoignages. Pour faire leur métier, les journalistes sur place ont besoin de parler aux habitants du village mais il faut le faire avec tact. Il faut saluer leur patience."

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