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Le succès annoncé de "House of Cards"

Série se déroulant dans les coulisses du Congrès américain, House of Cards était vouée dès le départ à la réussite pour trois raisons : un héros machiavélique, un univers de la politique qui incite toujours à la curiosité, une mise en scène cinématographique sous la houlette du réalisateur David Fincher. Après avoir conquis les Etats-Unis, Frank Underwood est en France pour plusieurs semaines.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié Mis à jour
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Au départ -et on l'oublie trop souvent- House of Cards est une série britannique très bien faite, très cynique et très shakespearienne qui mérite largement d'être vue. Elle date de 1990 et a été imaginée à la fin du règne de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne. Une époque tout à fait symbolique.

Son adaptation américaine a été confiée à David Fincher, dont le talent est totalement multiforme. Depuis son premier film Alien 3 , le réalisateur américain semble capable de maîriser à n'importe quel genre avec le même talent. Après Seven, Fight Club, Zodiac ou encore The Social Network, il s'est attaqué au thriller politique.

Treize épisodes constituent cette première saison de House of Cards qui a été un véritable succès. Douze millions et demi d'Américains ont regardé le dernier épisode au printemps, battant les audiences de bien des chaînes de télévision. La présence de Kevin Spacey et de Robin Wright, qui effectuaient tous deux leur grand retour à la télévision, a été un avantage évident.

Particularité, House of Cards a été commandée et diffusée par Netflix qui n'est pas une chaîne, mais un fournisseur de vidéo à la demande aux Etats-Unis. L'ensemble des épisodes ont été proposés au public, le même jour, le 1er février. Le public n'avait plus à attendre semaine après semaine de connaître la suite de l'histoire : tout est disponible d'un seul coup et consommable selon le souhait de chacun. Une révolution dans le mode de consommation des séries.

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