Moussu T réinvente l'opérette marseillaise
L’opérette marseillaise est revisitée par Moussu T dans une vision un peu blues, un peu folk, un peu cool, un peu brésilienne parfois, et on réalise que c’est tout à fait pertinent.
C’est quoi l’opérette marseillaise ?
Ce sont bien sûr des Marseillais qui sont au cœur de cette histoire dans les années 30 : le chanteur Alibert, qui écrit aussi des textes de chansons, le compositeur Vincent Scotto
( leplus grand compositeur populaire français du XXe siècle ) les paroliers René Sarvil et Raymond Vinci. D’ailleurs, sur ces quatre marseillais, on trouve un natif du Vaucluse, deux Marseillais enfants de parents italiens et un Arménien.
Ils travaillaient la plupart du temps à Paris, là où étaient les orchestres, les éditeurs de musique, les studios d’enregistrement et une bonne partie du public. Parce que l’opérette marseillaise, c’est de la chanson française, de la canzonetta italienne, du jazz américain, du bel canto, un tout petit peu de traditions provençales – et un énorme imaginaire méridional…
Et l’opérette marseillaise, à son apogée, n’était pas uniquement un genre commercial : c’était aussi le reflet de la culture populaire d’une ville singulière. Revenir sur l’opérette marseillaise aujourd’hui, c’est aussi réfléchir sur l’identité de Marseille aujourd’hui.
Dans cette chronique, vous entendez des extraits de :
Fais pas le couillon de Moussou T e lei Jovents (2014)
Adieu Venise provençale d’Alibert (1935)
Adieu Venise provençale de Moussou T e lei Jovents (2014)
L’Eclat de la rose de Massilia Sound System (2001)
L’amour est à tout le monde de Moussou T e lei Jovents (2014)
Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique
Vous pouvez aussi retrouver sur le site de France Info les quarante-deux épisodes de notre série d’été La Face cachée des tubes.
Pendant le Tour de France, nous vous avons proposé, en vingt-trois épisodes, la chronique Ces chansons qui font le Tour.
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