The Clash, de la haine à l'attendrissement
L'intégrale du Clash est un des événements de la
rentrée rock : un gros coffret en forme de ghetto blaster qui
vient de paraître. C'est un bel objet, avec les cinq albums du Clash, 3 CD de
raretés et d'inédits, un DVD, un gros livret, et puis des fac-similés de
fanzines punk de l'époque, des badges, des autocollants, un poster... Ce gros coffret
coute dans les 160 euros, mais on peut aussi se contenter d'acheter juste
l'intégrale des cinq albums, et pour ça il en coûte seulement 30 euros environ.
Ce qui est amusant, c'est qu'on a surtout envie d'acheter le gros coffret
avec tous les objets du culte de la belle épopée punk. Et c'est quand même un
joli paradoxe.
Tout le monde le sait, le mouvement punk de 1977 proclamait no future, mais
il disait surtout pas de passé, pas de révérence envers les grands aînés du
rock et de la pop. Et nous nous précipitons sur les souvenirs d'un groupe qui s'est
séparé il y a vingt-sept ans...
Dans cette chronique, vous entendez des
extraits de :
The
Clash, London 's Burning (1976)
Starshooter,
Get Baque (1977)
Gasoline,
Killer Man (1977)
The
Clash, I Fought the Law (1979)
Et dans quelques semaines, l'exposition Europunk
à la Cité de la Musique.
Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique
Vous pouvez aussi retrouver sur le
site de France Info les quarante-deux épisodes de notre série d'été La Face cachée des
tubes.
Pendant le Tour de France, nous vous
avons proposé, en vingt-trois épisodes, la chronique Ces chansons qui
font le Tour.
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