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Au sommet du Kilimandjaro !

Nous voyageons avec Letizia Culioli-Grisoni. Cette étudiante en Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) vit à Corte, en Corse. Adepte de l’escalade, elle est partie le 13 mars dernier en Tanzanie, à l’assaut du Kilimandjaro. Une ascension qui s'est faite de manière inattendue.
Article rédigé par Ingrid Pohu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
En mars dernier, cette jeune étudiante corse a gravi le Kilimandjaro à 5895 mètres d'altitude. (LETIZIA CULIOLI-GRISONI)

C’est le plus haut sommet du continent africain. "Et depuis un petit moment, je l’avais en tête, confie Letizia. J’en parlais à mes proches, et le jour de mes 22 ans, on m’a offert ce cadeau ! Je l’ai su le lundi, et je partais le vendredi !"

Une expédition d'autant plus marquante pour la jeune femme qu'il s'agit de son premier voyage à l'étranger. "Depuis toute jeune je suis passionnée de montagnes, poursuit-elle. J’adore les explorer. Et dans mon cahier, j'ai noté une phrase importante à mes yeux : il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée ! Et je ne voulais pas attendre 45 ans !" Jusqu’à présent, le plus haut sommet qu'elle avait gravi était le Monte Cintu à 2700 mètres, point culminant de la Corse. À son actif aussi, le GR 20 !

"Quand on arrive au camp, les tentes sont installées. C'est optimal pour la récupération. Nos guides nous font faire des tests d’oxygène à chaque camp, soir et matin", précise notre baroudeuse. (LETIZIA CULIOLI-GRISONI)

Lors de l'ascension du Kilimandjaro, Letizia a rejoint un groupe de six participants, avec deux guides francophones et un guide anglophone, quatre filles, deux garçons. "Moi j'étais la plus jeune. Au tout début, on marche à travers la forêt tropicale, j’y ai vu des petits singes, et petit à petit, ça devient de la montagne désertique."

Une ascension de 7 jours, 5 jours de montée, deux jours de descente. "Je n’aurais jamais imaginé rencontrer de si belles personnes sur mon parcours. La montagne, ça crée des liens, on revient au monde d’avant, pas de réseau. On s’attache vraiment aux personnes avec lesquelles on grimpe."

"Tout en haut du Kilimandjaro, c’est l’extase. Moi qui suis réservée, j’ai sauté dans les bras de tout le monde ! Vivre ce lever de soleil à plus de 5800 mètres c'est un accomplissement, d'autant plus qu'on l'a vécu tous ensemble." (LETIZIA CULIOLI-GRISONI)

"Au-delà de la condition physique, il faut surtout du mental, notamment quand on subit le mal aigu des montagnes, ce qui n'a pas été mon cas."

"Pour l'ascension finale, on a peu dormi, on démarre à minuit et demi pour assister au lever du soleil au sommet. Avec des pics de température à moins vingt degrés. C’était grandiose", confie notre baroudeuse. (LETIZIA CULIOLI-GRISONI)

"Une fois au sommet, il y a quelque chose qui se libère. On n’a plus envie de descendre !" conclut Letizia.

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