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Francis Huster : "Le monde a changé après l'assassinat de JFK"

Chaque lundi dans les choix de France Info, un invité revient sur un évènement qui a changé son regard sur le monde. Pour Francis Huster, il s'agit de l'assassinat de JFK, le 22 novembre 1963 à Dallas.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 10 min
  (©)

Alors que la voiture présidentielle de JFK (John
Fitzgerald Kennedy, passait sur Dealey Plaza, le 35e président des
Etats-Unis fut mortellement blessé par des tirs d'arme à feu. Il est le
quatrième président des États-Unis à être victime d'un assassinat et le
huitième à mourir en exercice.

"J'étais élève au lycée Carnot, et en arrivant en face
du lycée on l'a appris, là, à la radio. Tout d'un coup le monde a changé
",
raconte Francis Huster. "Le monde a changé parce que depuis la fin de la
guerre, le monde était partagé en deux. Ceux qui étaient pro staliniens,
communistes et de l'autre ceux qui étaient pour l'Amérique qui libère le monde.
"

Francis Huster était du côté des américains. "J'ai
toujours pensé que l'Amérique était le rêve de la France, d'un monde
pluraliste, arc-en-ciel, antiraciste. Je me trompais. L'assassinat de Kennedy c'est
la perte de 50 ans pour l'avancée du monde.
"

Depuis presque 50 ans, les différentes thèses autour de l'assassinat
de JFK ressurgissent. Pour Francis Huster, le président américain a été
assassiné par un "complot qui se trouvait en face de la voiture. Le
tueur est le même assassin qui a tué Martin Luther King.
"

Francis Huster vient de publier Et Dior créa la femme ,
aux éditions du Cherche Midi. "Dior représente ce qu'il y a de plus beau
dans l'esprit français. Cet homme est parti de rien et a tout réussi. Il s'est
remis lui-même en question.
"

Présentation de l'éditeur : Un portrait de Christian Dior ? Oui, mais aussi un miroir
dans lequel Francis Huster se regarde et regarde les femmes. Dans ce roman vrai
et fantasmé à la fois où l'on croise son copain d'enfance Patrick Dewaere,
Jean-Louis Barrault ou Jean Marais, le comédien s'est intéressé aux onze
dernières années de Christian Dior (1905-1957), celles qui ont vu le succès
d'un homme, d'un style et d'une marque. En se racontant au travers de
l'histoire de Dior, Francis Huster se raconte lui-même, évoque sa mère couturière,
ses souvenirs de théâtre, ses rencontres, ses rêves et le parfum envoutant des
années 50. C'est surtout, dans un style très personnel, enthousiaste et
inventif, le prétexte d'un éloge de la folie créatrice, de l'excellence
française dans ce qu'elle a de plus admirable, de plus élégant. Et bien sûr,
avant toute chose, le livre s'affiche comme une déclaration d'amour à celles
sans qui Christian ne serait jamais devenu Dior et qui sans Dior, ne seraient
pas tout à fait les mêmes : les femmes.

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