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La dangerosité des ondes des équipements numériques

Téléphones portables, wifi, antennes-relais... Depuis de nombreuses années, beaucoup de gens s'inquiètent de la dangerosité de ces équipements. Mais aucune réponse formelle n'existe. Une proposition de loi écologiste sur l'encadrement de ces installations est examinée aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

La ministre de l'Économie numérique, Fleur Pellerin, estime
que nous sommes tous victimes de peurs irrationnelles.

L'association Robin des Toits,
dénonce le danger sanitaire potentiel des ondes électromagnétiques, a suspendu
lundi sa participation au comité d'expérimentation d'un abaissement de
l'exposition du public en estimant être instrumentalisée.

"Les simulations menées par ce comité d'expérimentation (Copic) ont
montré qu'il était possible d'abaisser l'exposition du public à 0,6 V/m,
considéré comme un seuil de précaution
", rappel Etienne Cendrier,
porte-parole de l'association. Des résultats embarrassants pour les opérateurs
qui pourraient être amenés à reconfigurer le réseau d'antennes-relais.

"Fleur Pellerin est un peu la VRP de l'industrie dans
cette histoire-là. C'est plutôt une opération médiatique pour essayer de
rassurer les gens alors que l'OMS a classé ces équipements dans la catégorie 2B,
cancérigène possible
", explique Etienne Cendrier.

L'interdiction du wifi dans les crèches ne figure pas dans
le texte tel qu'il sera présenté. En effet, cela crée un débat entre l'envie de
Vincent Peillon de donner l'accès à tous dans les écoles et la dangerosité des
ondes, explique Etienne Cendrier. Un point sur lequel l'association Robin des
Toits compte bien se battre.

Etienne Cendrier est l'auteur de : Et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire ? , aux éditions du Rocher

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