Pourquoi les pubs pour les salles de sport ne montrent-elles que des femmes en photo ?
Dans les locaux, on croise presque autant de culturistes qui travaillent leurs pectoraux que de midinettes obsédées du step ou déchaînées sur la zumba. Alors pourquoi leurs publicités ne sont-elles pas mixtes, comme pour la plupart des produits qui s’adressent aussi bien aux hommes qu’aux femmes (clubs de vacances, compagnies aériennes, téléphonie mobile, etc..) ?
Pour avoir le droit de brûler ses calories dans une salle de sport, encore faut-il s’y inscrire, et s’acquitter d’une somme à l’année. Et ce n’est pas donné. De 200 à 2.000 euros selon le standing du club. Une fois inscrit, (ou inscrite), vous ne pouvez évidemment pas y aller tous les jours, même avec la meilleure volonté du monde. Il y a des impondérables. Donc de l’absentéisme. Passager ou… durable. Les spécialistes ont fait leurs comptes. Ces données sont cruciales ; car si tous les abonnés rappliquaient tous les jours, il n’y aurait pas la place pour les accueillir !
Après s’y être aventurée quelquefois, une femme sur deux au bas mot, ne met plus jamais les pieds dans la salle où elle s’était pourtant abonnée. Les femmes sont donc beaucoup plus rentables pour un club : si vous disposez de 100 places, vous pouvez faire signer 200 contrats ! Inutile d’acheter des appareils pour les absentes, ni de pousser les murs ou d’installer de nouvelles douches pour les accueillir. D’où le recrutement ciblé "filles".
Mais au fait, pour quels motifs ne vont-elles pas au club alors qu’elles ont pourtant cassé leur tirelire pour s’y inscrire, sans parler du prix de la tenue ? C’est une autre histoire…
Jusqu’à preuve du contraire…
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