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Affaire Prism : réactions contrastées en Europe

La Commission européenne et les ambassades de France, Italie et Grèce ont été espionnées dans le cadre du système Prism de l'Agence américaine NSA. Après ces révélations, la France a été le seul pays à demander de reporter l'ouverture des négociations sur un accord de libre-échange avec les États-Unis. Commentaires de Piotr MOSZYNSKI de RFI et correspondant de "Newsweek Poland" et de Daniele ZAPPALA, du journal italien "Avvenire".
Article rédigé par franceinfo
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Ces négociations s'ouvriront bien comme prévu le 8 juillet , mais dans le même temps, un groupe d'experts européens et américains se réunira pour évoquer la portée des écoutes de Prism.

Il serait difficile de se passer des renseignements recueillis par les services américains , il faudra cependant écouter les explications promises par le président Obama. Même si ce n'est pas à la même échelle que les États-Unis, les pays européens ont aussi des services d'écoutes et d'espionnage ; mais dans cette affaire (et la déclaration de la ministre italienne Emma Bonino le montre), ils n'ont pas voulu renoncer aux négociations commerciales.

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