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La Presse européenne en danger en Syrie

Depuis le début du conflit en 2011, des journalistes ont été régulièrement enlevés en Syrie, notamment dans le nord du pays. Ils ne sont pas les seuls car des civils syriens et des humanitaires ont pu disparaitre eux aussi. Une situation commentée par Lara Marlowe, correspondante du journal "Irish Times" et Maïté Carrasco, journaliste espagnole travaillant pour des médias européens. Pendant la guerre au Liban ou en Syrie en 2012, les deux invitées ont travaillé dans des zones de conflit.
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Quatre journalistes français sont détenus en otages depuis juin 2013 : Didier François, Edouard Elias, Pierre Torrès et Nicolas Hénin. Trois confrères espagnols depuis septembre : Javier Espinosa, Ricardo Garcia Vilanova (El Mundo) et Marc Marginedas (El Periodico) . On recense aussi 22 journalistes occidentaux, un prêtre italien, 7 employés de la Croix Rouge internationale et 5 personnes de Médecins sans Frontières.

Les deux invitées décrivent une situation chaotique : on ne sait plus qui sont les ravisseurs, même si pour les 4 français, le groupe Isis est fortement soupçonné. Les rebelles eux-même ne contrôlent pas toujours cette situation, des criminels viennent parfois se mêler à eux et on se demande même si les services secrets syriens ne sont pas derrière une partie de ces enlèvements.

Ce n'est pas le moment d'aller sur le terrain, c'est trop dangereux, mais que faire ? Continuer à parler des otages et aller à la frontière entre la Turquie et la Syrie pour recueillir les témoignages des réfugiés syriens. En France et en Espagne, les gouvernements devraient faire plus de déclarations sur leurs otages. Cette semaine, le Parlement européen leur a manifesté son soutien.

A lire, l'article (en anglais) de Lara Marlowe dans "Irish Times :

http://www.irishtimes.com/search/search-7.1213540?q=%20lara%20marlowe&fromDate=06%2F02%2F2014&toDate=06%2F02%2F2014   

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