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Une suite après les écoutes de trois présidents français par la NSA ?

Pas sûr selon les deux invités, Birgit HOLZER, correspondante allemande à Paris et Axel KRAUSE du magazine américain "Transatlantic". Dans ces affaires d'espionnage, les Français sont moins choqués que les Allemands et il ne faut pas s'attendre à une crise entre la France et les États-Unis.
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (Des antennes de la NSA du centre de Fort Meade, dans le Maryland © MAXPPP)

Dès la parution de la nouvelle, François Hollande a réuni un Conseil de Défense puis téléphoné au président Obama pour rappeler les principes fixés après l'affaire Merkel.

Il y a deux ans, on apprenait que le portable de la chancelière allemande était écouté par l'Agence américaine et c'est cette même NSA qui entre 2006 et 2012, s'est branchée sur des conversations de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. 

Pendant 3 jours, les politiques ont beaucoup protesté, ce qui parait normal mais cela n'ira pas plus loin, d'autant que les les services de renseignements des pays européens écoutent ou espionnent aussi les autres pays.

En Allemagne toutefois, ces questions soulèvent des débats et ne sont pas acceptées par l'opinion publique. Cela a été le cas quand la presse allemande a annoncé que le BND, service allemand de renseignement, travaillait pour la NSA. Il faut dire que dans la mémoire des allemands, les écoutes de la Stasi ne sont pas si loin. 

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