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Des habitants de Deûlémont, dans le Nord, en ont assez de l'usine de transformation de pommes de terre située à proximité

Chaque jour, depuis le déconfinement, la France tente de reprendre le cours d’une vie qui ne sera pas tout à fait comme avant. Tour d’horizon insolite d’un pays qui repart, avec France Bleu.

Article rédigé par franceinfo, Camille Revel
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Une fabrique de frites industrielles. Photo d'illustration. (AFP)

Des habitants de Deûlémont, dans le Nord, à la frontière avec la Belgique, ne supportent plus leur voisine d’en face : une usine de transformation de pommes de terre du groupe belge Clarebout Potatoes – L’association locale de défense de l’environnement a déposé plainte.. après l’épisode de trop, fin mai. Sa présidente, Elisabeth Dumoulin, raconte à France Bleu Nord : "Le matin à 3 heures les gens étaient réveillés parce que on avait un bruit insupportable, on aurait dit un ballon au-dessus de notre tête. En plus les odeurs, on ne pouvait rien laisser ouvert. Des odeurs de frites pourries. C'était insupportable suivant le sens du vent. Il y a toujours quelque chose." Des travaux sont en cours pour la construction d'une plateforme portuaire près de l'usine qui devrait servir pour acheminer des marchandises. Clarebout n’a pas donné suite aux sollicitations de France Bleu Nord.

La société coopérative ferroviaire Railcoop, elle, veut relancer la ligne Bordeaux-Lyon via Guéret et Montluçon, cette dernière ville étant située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Liaison abandonnée par la SNCF en 2014.
Objectif : trois allers-retours quotidiens dès l’été 2022, temps de parcours prévu : moins de 7 heures. Un projet viable et utile assure le directeur général de Railcoop Nicolas Debaisieux à France Bleu Pays d'Auvergne : "On ne se positionne pas en conccurent de la SNCF mais en complémentarité. Notre objectif est de développer des offres qui aujourd'hui, pour diverses raisons, ne sont plus couvertes par l'offre de service ferroviaire. Ce n'est pas une ligne déficitaire, c'est une ligne qui peut être rentable. Elle a une vraie valeur symbolique en termes d'aménagement du territoire."
Première étape, explique France Bleu Pays d’Auvergne, trouver assez de sociétaires pour réunir un capital social d'1,5 million d'euros. Cela peut être un particulier qui achète une part sociale de 100 euros ou une collectivité locale qui veut favoriser le retour du train. Railcoop a ouvert une cagnotte en ligne.

Un violon sur le toit

À Dijon, ces jours-ci vous pouvez croiser un joueur de violoncelle dans la rue ou de tuba sur un toit. Ce sont les musiciens de l'orchestre Dijon Bourgogne. L'idée : renouer avec le public, rester présents, surprendre, explique à France Bleu Bourgogne sa directrice Floriane Cottet : "Au lieu d'avoir 45 musiciens au même endroit, à la même heure, on a tous les jours un ou deux ou trois musiciens, au lieu des 45, qui seront dehors." Ces concerts durent 15 à 30 minutes, ne sont pas annoncés à l'avance pour éviter les attroupements, mais ils sont diffusés sur les réseaux sociaux. 

 

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