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Mon info. La Russie étend son territoire avec cinq îles apparues à cause du réchauffement climatique

Ces îles avaient jusque-là été prises pour des glaciers. La Russie s'est empressée aussitôt de dire qu'elles lui appartenaient.

Article rédigé par Aurélien Accart
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un brise-glace russe dans la baie de Preobrazheniya (Russie). (YURI SMITYUK / TASS)

Pourtant, on peut pas dire qu’ils sont à l’étroit, les Russes, mais depuis mardi 22 octobre, la Russie compte cinq petites îles supplémentaires. Des îles qui sont apparues en raison de la fonte des glaces dans l’océan Arctique. Ce sont des îles très modestes. 900 mètres carrés pour la plus petite, 54 000 pour la plus grande, soit la surface d’une dizaine de terrains de foot.

Mais la Russie tient quand même à le faire savoir : ces îles sont bien à elles.
Personne n’en doute, l’archipel se situe déjà dans la zone économique exclusive russe. Pour Vladimir Poutine, c’est un moyen de revendiquer les ambitions russes dans cette zone qui, réchauffement climatique et fonte des glaces pris en compte, devient un enjeu stratégique majeur.

Grapiller du terrain avant tout

Pour plusieurs pays, la Chine, le Danemark, les États-Unis – Donald Trump voulait racheter le Groënland cet été, tout le monde l’avait pris pour un fou – c’est exactement la même logique : grappiller du terrain, pour mettre la main, à mesure que la banquise recule, sur les richesses de son sous-sol. De l’or, du zinc, du cuivre, du graphite, du nickel, de l’uranium et bien sûr du pétrole et du gaz.

La Russie, en revendiquant haut et fort ces nouvelles îles, entend rappeler qu’elle est la puissance dominante du secteur. Ne soyez pas étonnés si Donald Trump envoie, dans les heures à venir un tweet rageur dont il a le secret, ou une nouvelle proposition pour racheter un bout de cette banquise qui fond.

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