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Nouveau monde. Voiture volante, drone flottant, train-fusée... les moyens de transport du futur sont là

Des innovations étonnantes dans le domaine des transports sont en préparation et elles pourraient voir le jour dès cette année.

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Maquette d'une capsule Hyperloop présentée aux Pays-Bas à l'université de Delft, le 30 juin 2016. (ROBIN VAN LONKHUIJSEN / ANP)

Airbus planche depuis 2014 sur un projet de voiture volante qui pourrait être expérimenté d’ici à la fin de l’année. Il y a deux projets en fait. D’abord, Vahana, destiné aux livraisons de marchandises. Ensuite, ZenHop, une sorte de taxi électrique volant pour le transport de personnes. Ce dernier serait une espèce de drone à hélices, à une ou plusieurs places. Au départ, ces engins seront pilotés par des chauffeurs mais à terme ils seront autonomes. Le but est de désengorger les rues pleines de voitures. Selon Airbus, la plupart des technologies sont déjà là (moteurs, batteries, etc.). Il ne manque plus qu’une technologie efficace pour éviter les obstacles. A l’étranger aussi, des entreprises travaillent sur des projets de voitures volantes, notamment en Chine (EHang) et en Californie (Uber, Google).

Drone flottant… à Paris 

Le projet Sea Bubbles, de l’inventeur français Alain Thébault, prend forme. Ces étranges petits véhicules, à quatre places, se déplacent en survolant la surface de l'eau grâce à un système appelé "foils". Ce sont des lames qui appuient sur l'eau et soulèvent le véhicule sous la poussée de plusieurs hélices (technologie utilisée par certains navires du Vendée Globe). Le Sea Bubble est électrique et donc non-polluant. Les premiers tests doivent avoir lieu en mars sur la Seine à Paris.

Les Sea Bubbles devraient être une réalité dans quelques mois à Paris (Sea Bubbles)

Le train du futur

Le projet Hyperloop, de l’Américain Elon Musk, est sur les rails. Rappelons qu’il s’agit d’un projet de train supersonique en sustentation magnétique dans un tube à vide circulant à la vitesse hallucinante de 1 200 km/h. Et Hyperloop passe par la France. L’entreprise vient d’annoncer en début de semaine son intention d’ouvrir un centre de recherche à Toulouse. La société veut profiter du savoir-faire des ingénieurs français dans le domaine aéronautique. Une piste d’essai d’un kilomètre de long et un centre de démonstration doivent être construits prochainement dans la région.

Minibus autonome en plein Paris

Enfin, la voiture autonome devient une réalité à Paris. Une navette EZ10 de la société EasyMile circule depuis quelques jours sur le Pont Charles de Gaulle, pour transporter les voyageurs entre Gare de Lyon et Gare d’Austerlitz. Des véhicules du même genre sont également en service depuis quelques temps à Lyon.

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