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Un coursier à vélo veut se voir reconnaître le statut de salarié

Le verdict était très attendu. Le Conseil des Prud'hommes de Paris devait se prononcer sur le cas d'un coursier à vélo qui contestait son statut d'auto-entrepreneur et qui demandait à être reconnu comme salarié. Ils sont plusieurs centaines dans son cas. Et le jugement a été renvoyé devant un juge départiteur. Verdict dans 12 mois environ.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Un livreur à vélo de la société Take It Easy, à Lille. © MaxPPP)

Il s'appelle Jérôme Pimot. C'est l'un de ces 500 "runneurs" qui sillonnent chaque jour les rues de la capitale – on en trouve dans d'autres grandes villes en France – pour livrer des repas à domicile. Lui travaillait pour Tok Tok Tok, mais il est passé aussi chez Take Eat Easy et chez Foodora. Quatre ans qu'il livrait à vélo pour des employeurs qui ne font travailler que des auto-entrepreneurs, reprenant en cela le modèle d'Uber. Jérôme Pimot demandait une requalification du contrat qu'il a signé en contrat de travail.  Son cas sera réexaminé par un "juge départiteur", en l'absence d'accord des conseillers prud'hommaux. Verdict dans douze mois au moins.

La réaction de Jérôme Pimot.

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