Élection présidentielle : les patrons à l'heure du choix
À l'orée du second tour de l'élection présidentielle, les patrons ne parlent pas tous d'une même voix, divisés entre les pro Macron et les pro Marine Le Pen.
François Bergerault a fondé "l'Atelier des chefs" - des cours de cuisine pour les particuliers - il y a treize ans. Depuis, ce patron a développé l'entreprise, qui compte aujourd'hui 105 salariés. Membre d'une organisation patronale, il votera Emmanuel Macron pour le programme économique du candidat. "La baisse des charges est un critère fondamental et pour moi, c'est quasiment un critère suffisant, parce qu'aujourd'hui, c'est ce qui sclérose tout (...)", explique-t-il. Et par-dessus tout, ce patron ne souhaite pas de mesures protectionnistes. Rester dans l'Europe et dans la zone euro est pour lui un critère primordial.
Une concurrence "déloyale"
À 400 kilomètres de là, à Forbach (Moselle), une menuiserie de 27 salariés. Son fondateur a rejoint le Front national il y a trois ans. Il votera pour Marine Le Pen et sera même candidat aux législatives. Son souhait : taxer les produits importés. "Nous souffrons tous les jours de la concurrence internationale, et surtout, que nous appelons déloyale (...) avec des produits fabriqués par des personnes qui ne gagnent que 3 à 4 euros de l'heure", explique Pascal Jenft, fondateur de Fermap. Selon lui, il faut quitter l'Union européenne, quitte à sortir de l'euro.
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