A voir sans modération
Sur la
couverture, toute la beauté et la force du vin qu'on est en train de verser dans
un verre légèrement incliné. En surimpression une belle grappe. Tout est dit :
les miracles de la nature et le travail des hommes.
Nous sommes
en 1900. Dans une cave les travailleuses et travailleurs se retrouvent du côté
de Vouvray . Il y a même des enfants, et sur les tables, un véritable défilé de
bouteilles.
Si l'on
remonte encore le temps, la belle histoire se raconte toute seule. Mozart était
fou de Tokay . Toutankhamon préférait lui, le rouge, et Charlemagne veillait
personnellement sur plusieurs domaines.
C'est pour
lui rendre hommage que le Corton , un jour, est devenu le Corton Charlemagne .
En fait, à
part quelques dérives dues à l'alcoolisme, fléau social qui n'a jamais épargné
les plus fragiles, tout est beau sur cette planète.
Les
flacons, les étiquettes, et ce qui vient de la terre. Comme ce sarment dans la
brume du matin photographié par Michel Joly . On dirait vraiment un Christ .
On l'a bien
compris Bacchus s'est invité à toutes les tables, dans toutes les grandes
religions aussi.
Christianisme : ''ceci est mon sang '', islam : ''en attendant le paradis '',
judaïsme : "le raisin, fruit de la terre promise ''
Aux
sources du vin ... les Cahiers de Science & Vie .
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