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A Gaza, on collectionne les vestiges anciens

Gaza et sa litanie de combats, face à Israël. On oublie que ce territoire a eu sa période de gloire comme antique cité caravanière. Des archéologues sont là pour le rappeler.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

 

Gaza, un territoire
de trois cent soixante cinq kilomètres carrés, parfaitement bouclé, et une
population - un million six cent mille habitants- dépendant en très grande
majorité, de l'aide internationale, pour sa survie.

 Mais il
faut remonter au temps de l'Egypte ancienne pour imaginer Gaza comme étant
alors, le grenier à encens de la Méditerranée, 
rappelle  Marie-Amélie Carpio dans
le magazine " Géo ": là s'échangeaient  épices, parfums, or et pierres précieuses. Un
passé que des archéologues font remonter à la surface, mettant à nu des
vestiges.

Parmi les
principaux sites découverts : le port antique d'Anthédon, avec des
vestiges perses, grecs et romains ; la forteresse égyptienne de Telle as-Sakan datant de l'âge de bronze (environ 1500 ans avant Jésus Christ); et
aussi le monastère byzantin de Saint Hilarion. Autre
exemple: le sol de mosaïque de Mukheitem, un pavement original qui raconte
la gastronomie gazaouie.

 Mais ils ne
sont qu'une poignée d'archéologues, des Français,  à s'y intéresser; ils sont épaulés par Fadel, un jeune
palestinien de trente ans et  aussi par des
collectionneurs privés comme cet entrepreneur de bâtiment et travaux publics, Jawdat
Khoudary.

 Ces
fouilles sont devenues un enjeu politique pour le Hamas : en faisant connaître
leur passé aux Palestiniens, ceux-là peuvent d'autant mieux revendiquer leurs
terres.

 

 

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