A Gaza, on collectionne les vestiges anciens
Gaza, un territoire
de trois cent soixante cinq kilomètres carrés, parfaitement bouclé, et une
population - un million six cent mille habitants- dépendant en très grande
majorité, de l'aide internationale, pour sa survie.
Mais il
faut remonter au temps de l'Egypte ancienne pour imaginer Gaza comme étant
alors, le grenier à encens de la Méditerranée,
rappelle Marie-Amélie Carpio dans
le magazine " Géo ": là s'échangeaient épices, parfums, or et pierres précieuses. Un
passé que des archéologues font remonter à la surface, mettant à nu des
vestiges.
Parmi les
principaux sites découverts : le port antique d'Anthédon, avec des
vestiges perses, grecs et romains ; la forteresse égyptienne de Telle as-Sakan datant de l'âge de bronze (environ 1500 ans avant Jésus Christ); et
aussi le monastère byzantin de Saint Hilarion. Autre
exemple: le sol de mosaïque de Mukheitem, un pavement original qui raconte
la gastronomie gazaouie.
Mais ils ne
sont qu'une poignée d'archéologues, des Français, à s'y intéresser; ils sont épaulés par Fadel, un jeune
palestinien de trente ans et aussi par des
collectionneurs privés comme cet entrepreneur de bâtiment et travaux publics, Jawdat
Khoudary.
Ces
fouilles sont devenues un enjeu politique pour le Hamas : en faisant connaître
leur passé aux Palestiniens, ceux-là peuvent d'autant mieux revendiquer leurs
terres.
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