Les peuples de l'extrême
Le photographe s'est rendu aussi bien dans les
contrées enneigées à plus de 4.000 mètres dans l'Himalaya sur les rives du Zanskar, en Mongolie aux côtés des Tsaatan, éleveurs nomades, que dans les déserts brûlants : par exemple, au nord-est de
l'Ethiopie où les volcans actifs et le peu de pluie créent un enfer minéral pour
les hommes qui l'habitent, les Afars.
Des Touaregs, il en a croisés dans le nord du Mali, l'an dernier. Bruno Zanzottera est frappé par la noblesse de leur
allure. L'un d'eux deviendra son guide : vêtu d'un chèche bleu et vert, Mohamed pose devant une immense pyramide en argile
crue : le tombeau des Askia, une dynastie qui régna sur l'Afrique de l'Ouest au XVe et XVIe siècle.
Autre décor, en Tanzanie : nous sommes au lac Natron, un
lac salé de 600 kilomètres carrés, sur le bord occidental de la vallée
du rift. Passe un groupe de Masaï tout de rouge vêtus comme surgis de
nulle
part.
On quitte
l'Afrique pour des contrées enneigées et pour suivre la communauté Tsaatan : des
éleveurs nomades qui transhument avec leur troupeau de rennes en
Mongolie. Ils ne sont plus qu'une poignée à vivre ainsi, en démontant
et remontant leur tente, entre la toundra l'été et les forêts de la Taïga l'hiver, à cette saison la température peut descendre jusqu'à - 40°C.
Ce contact
établi par Bruno Zanzottera avec ces communautés, change notre regard d'occidentaux, nous fait oublier notre attachement aux valeurs matérielles. Nous ne pouvons qu'être fascinés par ces hommes et femmes qui ont réussi à s'adapter à des conditions de vie extrêmes.
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