Prenez soin de vous. Misez sur la confiance en soi pour réussir la philo au bac
Tous les jours, Edwige Coupez propose des clés et des conseils pour le bien-être au quotidien. Aujourd'hui, des conseils pour les élèves de terminale avant l'épreuve de philosophie.
Cette fois-ci, c’est vraiment la dernière ligne droite pour les lycéens, avant la première épreuve du baccalauréat, la philosophie lundi 17 juin. Trois sujets leur seront proposés à 8h. Et il faudra dès lors se faire confiance dans le choix de ce sujet. "Pas question d’y passer plus de dix minutes. Ce serait absurde sur les quatre heures de l’épreuve!", avertit le philosophe Charles Pépin, auteur de La confiance en soi chez Allary Editions, agrégé de Philosophie et qui enseigne en terminale au Lycée d'Etat de La Légion d'Honneur de Saint-Denis et à l'IEP.
Selon lui, "il n’y a pas un sujet meilleur qu’un autre, c’est parce que vous le choisissez qu’il est bon". Donc saisissez-vous de ce pouvoir de décision et écoutez votre intuition. Deuxième conseil pour ancrer cette confiance en vous, choisissez un sujet que vous aimez ou que vous avez déjà traité. "C’est important, explique Charles Pépin, d’aller se ressourcer, se rassurer dans ce qu’on connaît, pour ensuite aller vers ce qu’on connaît moins." Et c’est exactement ce qu'il vous recommande de faire sur les deux tiers de votre copie, pour ensuite mieux digresser en vous appuyant sur votre réflexion personnelle. Laisser libre cours à ses idées peut être carrément payant, assure Charles Pépin, qui donne l’exemple d’élèves qui se sont littéralement révélés le jour du bac.
Osez penser !
Alors au lieu de juxtaposer vos arguments en trois parties distinctes. Développez-en un et essayez d’en déduire, seul, les conséquences et les nuances. Cette manière personnelle et progressive d’argumenter montre que vous osez penser par vous-même, au-delà des notions apprises en classe pendant l’année. Tous les élèves en sont capables. Il suffit de se lancer et de se faire confiance encore une fois. Il y un bémol cependant, celui de faire un hors-sujet. Pour limiter ce risque, soignez les transitions et les étapes de votre réflexion en vous demandant systématiquement si vous collez au sujet. Comme dirait le philosophe Alain, "Le secret de l’action, c’est de s’y mettre". Il est illusoire de croire que vous serez prêt sur tous les sujets. "C’est impossible, assure Charles Pépin, mais avoir confiance en soi, c’est accepter de ne pas être parfaitement prêt mais de présenter quand même à l'épreuve".
Certes il existe le risque d'échouer. "Mais l’échec permet de grandir et de rebondir en dévoilant des ressources insoupçonnées", rassure Charles Pépin, auteur également du livre Les vertus de l'échec. Accepter la possibilité d'un échec est d'ailleurs le meilleur moyen de s'en libérer. Voilà de quoi nourrir votre réflexion si le sujet de la confiance en soi tombe lundi matin.
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