Spécial éducation et techno : la correction automatisée
Une technologie qui va changer l'école : les systèmes de correction automatique des copies. Il ne s'agit pas de cartes performées qui corrigent des QCM, mais bien de systèmes qui vont donner une note à partir d'une dissertation.
Cela fait un an ou deux qu'ils sont utilisés à grande échelle, du moins aux Etats-Unis. Comment cela fonctionne ? Réponse avec Matthieu Cisel, doctorant en sciences de l'éducation à l'Ecole normale supérieure de Cachan.
►►► Matthieu Cisel se présente :
"Au cours de mes études de biologie à l'ENS Cachan, je découvre le monde de l'open education, l'éducation ouverte à tous. Je me passionne pour le sujet et décide de prendre deux années sabbatiques pour monter des projets dans le domaine.
Finalement, j'officialise cette passion par un doctorat, qui commence en octobre 2012 à l'ENS Cachan, en sciences de l'éducation, sur les MOOC. Avec Rémi Bachelet, professeur de gestion de Projet à Centrale Lille, nous avons monté avec deux étudiantes et une équipe de bénévoles le premier MOOC d'un établissement supérieur français: le MOOC Gestion de Projet. Je travaille en collaboration avec France Université Numérique sur la question, notamment à travers la rédaction d'un Guide du MOOC, qui a été mis à la disposition du public début octobre. "
►►► Pour en savoir plus
Un article du Point sur un des logiciels de correction automatisée :
"Voilà une invention qui pourrait bien ravir les enseignants (ou pas !). edX, une entreprise créée par l'université d'Harvard et le Massachusetts Institute of Technology, a mis au point un logiciel de correction de copies automatique, rapporte le [New York Ti mes ](http://www.nytimes.com/2013/04/05/science/new-test-for-computers-grading-essays-at-college-level.html?pagewanted=all&_r=2&).
Le système utilise l'intelligence artificielle et permet de corriger
des essais et des questionnaires à réponses courtes. Une révolution qui
n'élimine pas tout à fait le cerveau humain, puisque le logiciel établit
un barème en fonction de la notation préalable d'une centaine de copies
(quand même !) par le correcteur. La machine est dès lors capable non
seulement de produire une note chiffrée, mais aussi d'ajouter quelques
commentaires d'ordre général, comme le hors sujet. "
Lire la suite sur le site du Point.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.