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La qualité de l'air intérieur

Bougies, appareils de chauffage, de cuisson, peintures, vernis, et surtout produits ménagers, peuvent être à l'origine de cocktails catastrophiques pour la qualité de l'air intérieur. Des chercheurs se sont mis au travail pour le compte de l'Ademe.
Article rédigé par Fabienne Chauvière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

L'air que l'on respire dans nos maisons, nos bureaux, nos
bâtiments, nos écoles, pourrait être bien meilleur.

Dans le cadre d'un vaste programme de recherche, des
scientifiques ont identifié de nombreux polluants, auxquels l'exposition répétée
peut provoquer des pathologies
respiratoires, ou des allergies. L'organisation mondiale de la santé reconnaît même désormais
 le syndrome du bâtiment malsain, qui se
traduit par une sensation d'inconfort ou
de mal-être.

Le premier geste à
effectuer pour améliorer la qualité de l'air intérieur : c'est d'aérer, au
moins 10 minutes par jour

10 mn et plus, si vous venez de faire l'acquisition d'un
meuble neuf. Il convient aussi de vérifier la qualité de la ventilation, de ne pas acheter à la légère peintures ou vernis, et se fier
à l'étiquetage obligatoire des émissions en polluants volatils. La France est
pionnière dans ce domaine.

Il est conseillé de limiter le nombre de produits d'entretiens, en privilégiant donc l'écolabel
européen. Ces produits ne sont pas plus chers que les autres, et sont
disponibles désormais chez tous les distributeurs, qui en proposent même sous
leur propre marque.

Enfin les bougies parfumées ou l'encens diffusent peut-être
de bonnes odeurs dans nos intérieurs, mais sont catastrophiques pour la qualité
de l'air que l'on y respire. 

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