T'as vu l'info ? Tous égaux !

Je suis très embarrassé. Vous savez que nous entrons dans la phase la plus redoutable de la campagne électorale puisque depuis minuit l’égalité parfaite doit être respectée entre les candidats à la présidentielle. Pour moi c’est une situation inextricable. Ils sont onze et j’ai dix chroniques jusqu’au vendredi 21. Je ne peux donc pas consacrer une chronique à chaque candidat. C’est impossible, ou alors il faudrait que je divise les chroniques, mais ça je ne sais pas le faire, j’ai eu quatre en maths au bac et encore, je passais les maths à l’oral. Bref, vous me voyez fort marri ce lundi.

Une pensée pour les stagiaires du CSA

La règle est impitoyable : si je dis quelque chose de négatif sur Nicolas Dupont-Aignan, je devrais dire quelque chose de négatif sur Jean Lassalle, François Fillon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jacques Cheminade, Philippe Poutou, Benoît Hamon, François Asselineau, Jean-Luc Melenchon, Nathalie Arthaud.

Et si je dis quelque chose de positif sur Nicolas Dupont-Aignan, je devrais dire quelque chose de positif sur Jean Lassalle, François Fillon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jacques Cheminade, Philippe Poutou, Benoît Hamon, François Asselineau, Jean-Luc Melenchon, Nathalie Arthaud

C’est ennuyeux hein ? Du coup, j’ai une pensée émue pour les malheureux stagiaires du CSA qui, chronomètre en main et casque sur les oreilles, traquent la moindre occurrence qui pourrait fausser la stricte égalité entre les candidats. En attendant ce matin, je ne peux plus rien vous dire du tout, donc je vous propose que nous écoutions ensemble une chanson populaire qui va faire plaisir à tout le monde et qui dit bien la difficulté qui est la mienne.

Le dicton du jour

À la Saint Fulbert, c’est terrible de se sentir surveillé par des cerbères.