Après Nantes, la musique russe de Tchaïkovski le populaire à Glinka le "Père de la musique russe"
La pianiste russe Elizabeth Leonskaya ne sera-t-elle pas, demain à 11h l'invité du Théâtre des Champs-Élysées à Paris ? Elizabeth "la Grande" interprétera Beethoven. Lundi et mardi, Salle Pleyel, l'Orchestre Philharmonique de New York n'a-t-il pas programmé une œuvre de Stravinski, la Symphonie en Trois mouvements et une de Prokofiev: la 5e Symphonie ?
Le bouquet, sera offert par le Chœur et l'Orchestre Philharmonique de RF, vendredi 10, toujours Salle Pleyel, avec Le Chant des Forêts de Chostakovitch et des extraits du ballet Roméo et Juliette de Serge Prokoviev.
Des "standards" comme celui-ci, le programme de la Folle Journée de Nantes, ce week-end, en regorge. On ne propose pas 300 concerts à plus de 130.000 amateurs sans la 6ème Symphonie de Tchaïkovski ou les grands concertos pour piano de Rachmaninov. Mais, à Nantes, on peut aussi découvrir le Grand Septuor de Glinka et le piano de Balakirev.
D'autres découvertes seront possibles. Par exemple La Chartreuse de Parme d'Henri Sauguet à l'Opéra de Marseille, pour quatre représentations du 8 au 14 février. La partition, la distribution valent le détour et même le voyage. A Toulouse, le Capitole affiche Le Trouvère de Verdi que l'on voit si peu tant il est difficile à mettre en scène, à distribuer et à diriger. C'est jusqu'au 12, et il y a matinée demain à 15h.
A Paris, la production de L'Egisto de Cavalli fait merveille, jusqu'au 9 à l'Opéra Comique. Et il faudrait ne pas manquer le récital de mélodies françaises de la divine Sophie Karthauser (accompagnée par Cédric Tiberghien) mercredi 8 à l'Opéra Bastille.
S'il y avait un conseil à donner aux fous de musique de La Folle Journée de Nantes, ce serait celui-ci: précipitez-vous aux Vêpres de Rachmaninov.
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