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Tout est politique. Rumeurs sur Nicolas Hulot : "Le pays n'est pas prêt à gérer la libération de la parole" des femmes, déplore le député LREM Gilles Legendre

Les invités de "Tout est politique" sont revenus, jeudi, sur les rumeurs d'accusations et de harcèlement sexuels concernant le ministre Nicolas Hulot.

Article rédigé par franceinfo, Jean-François Achilli
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Gilles Legendre, député La République en marche de la 2e circonscription de Paris, était l'invité de "Tout est politique, jeudi 8 février, sur franceinfo. (FRANCEINFO)

Jeudi 8 février, le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a tenu à répondre, sur RMC/BFMTV, des accusations d'agressions et de harcèlement sexuels le visant et qui seront révélées vendredi dans L'Ebdo.

L'extrait

Comment avez-vous vécu l'interview télévisée de Nicolas Hulot ce matin ? La réponse de Gilles Legendre, député La République en marche de Paris.

Gilles Legendre : Avec un profond malaise (...) Le sujet "Hulot", je ne veux pas le commenter parce qu'il a déjà tout dit et, en rajouter, c'est aller exactement dans le sens qu'il faut éviter, c'est-à-dire, une sorte de spéculation publique sur des faits qui n'ont aucune dimension judiciaire, qui n'ont donc pas à commenter d'aucune manière. Moi, je préfère en tirer une remarque plus générale. Le mouvement qu'on a appelé "la libération de la parole" est un mouvement essentiel, positif, nécessaire qu'il faut absolument encourager pour mettre fin à des situations qui ont été trop longtemps cachées et scandaleuses. Néanmoins, si le pays n'est pas prêt à gérer cette libération de la parole, or manifestement, il ne l'est pas, [si les] responsables publics, médias [ne sont pas prêts] à gérer ces affaires, ces révélations, et éviter qu'elles ne soient exploitées d'une manière qui est manifestement contraire au droit de la défense, à la vérité, à la procédure normale et au respect normal des institutions, à ce moment-là, on va dans un recul en arrière majeur dont, in fine, les femmes seront les victimes. Parce qu'on dira : "Vous voyez, elle dit ça, mais la dernière fois, ce n'était pas vrai, c'était de la manipulation." Il faut absolument que le collectif français retrouve une éthique sur ces sujets-là.

Les invités

Gilles Legendre, député La République en marche de la 2e circonscription de Paris 

Geoffroy Didier, député européen, vice-président Les Républicains de la région Île-de-France et secrétaire général délégué à la communication du parti Les Républicains

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