Esteban Ocon : "À chaque fois que j’ai concouru avec Verstappen, on n’était pas très copain"
Esteban Ocon est le plus jeune pilote français de Formule 1. Il est l’invité de Philippe Vandel dans "Tout et son contraire".
Esteban Ocon a couru sa première course en F1 à 19 ans, 11 mois et 11 jours, à Spa en 2016. C’était dans la modeste écurie Manor. Quelques mois plus tard, en 2017, il est passé chez Force India, devenant la révélation de l’année. Après huit courses, il est déjà 8e du classement. Selon Toto Wolf, le patron de la grande écurie Mercedes, Esteban Ocon est la superstar du futur.
Un duel de jeunes prodiges
Avant d’accéder à la F1, Esteban Ocon a tout gagné ou presque. Il a surtout dominé, à la régulière, Max Verstappen, la nouvelle coqueluche de la Formule 1, devenu à 18 ans, le plus jeune vainqueur d'un Grand prix. En 2014, le jeune Français a pourtant battu le belgo-néerlandais pour remporter le titre de champion d'Europe de Formule 3. Le quotidien sportif, L’Equipe, a titré en mars dernier : "Verstappen, son vieil ennemi". Esteban Ocon confirme l'adversité tout en la nuançant : "À chaque fois que j’ai concouru avec Verstappen, on n’était pas très copain. En fait, on n’est pas copain pendant la saison et après chaque hors saison, on se reparle."
Un kart presque comme berceau
Très jeune, Estoban a pris le volant, guidé par son père, garagiste. Le garçon, né à Evreux, a commencé le karting à 4 ans et demi et impossible de l'arrêter : il fallait se mettre en travers de la piste pour stopper le pilote en herbe. C'est une passion qui se travaille toujours. "En pleine saison, je fais 2 heures et demie de sport par jour et hors saison, 7 heures. Il faut être fort et endurant, c'est pourquoi je fais beaucoup de cardio, beaucoup de musculation, beaucoup de gainage. Il y a des choses difficiles à combiner mais il faut qu’on soit fort pour rester lucide jusqu’à la fin d'une course", explique-t-il.
Il n'est pas un héritier
Esteban Ocon a été victime d'un vol l'an passé à Hossegor (Landes). Sa voiture, a été taguée d'insultes. "J’ai la chance d’être soutenu par Mercedes AMG et du coup j’avais une C63 AMG. Ils ont tagué des gros mots et 'fils de riche', ouvert la voiture et pris une montre. Il ne devait pas savoir qui j’étais, car fils de riche, ce n'est pas vrai", s'amuse-t-il aujourd'hui.
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