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La Fouine : "Je suis un grand fan de chanson française"

La Fouine, rappeur et producteur de rap, a sorti cinq albums, dont le dernier "Drôle de parcours". Il débute ce soir à la télé en prime time dans PopStars sur D8. Il est l'un des trois jurés avec Alexia Laroche-Joubert, et Philippe Gandilhon, directeur artistique du label Columbia.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La Fouine est attendu au tournant, parce qu'un rappeur pur
et dur qui a fait quatre séjours en prison "vols avec violence, séquestration,
trafic de stupéfiants" parachuté dans une émission populaire et familiale,
c'est un peu le grand écart. Une expérience qui, selon certains, pourrait
nuire à son image.

"Je pense apporter une certaine crédibilité à l'émission.
Il y a plein de candidats qui se sont inscrits en se disant : si La Fouine
fait partie du jury c'est cool. C'est tellement dur de se faire connaître quand
tu es jeune et que tu as de talent en France. Il y a quelques émissions mais
très formaté pop rock, folk. Il n'y a pas beaucoup de place pour la musique d'aujourd'hui
et j'ai trouvé cela marrant de prêter mon image à cette émission.
"

En 2012, La Fouine a participé à l'album de Patrick Bruel. "Je
pense que c'est le moment où on doit apprendre à se mélanger, à accepter l'autre.
J'ai décidé de m'ouvrir et tout mon public connaît mon amour pour la chanson
française et  pour cette culture. Je suis
un grand fan de chanson française, Jacques Brel, Joe Dassin, Ferré, Goldman,
Fugain...
"

L'enfance de La Fouine

Le surnom de La Fouine vient de son quartier. "Ce sont
les grands qui m'appelaient comme cela. Je fourrai toujours mon nez là où il ne
fallait pas. Je trainais avec les grands, les petits et je racontais aux uns ce
que faisaient les autres. En continuant ma carrière, je n'arrivais pas à me
trouver un nom sympathique donc j'ai décidé de m'appeler La Fouine.
"

Il adorerait participer aux Restos du coeur. Enfant lui et sa famille, qui vivaient dans une cité en banlieue
parisienne, à Trappes, se sont souvent alimentés aux Restos du cœur. "Ma mère partait aux Restos du coeur avec mon père. Moi j'étais un petit jeune de quartier avec rien dans la tête et quand ma mère rentrait des Restos du coeur la première chose que je trouvais à dire c'était : Est-ce que tu t'es bien cachée pour ne pas que mes copains te voient avec les sacs ? J'étais con, alors que c'était déjà humiliant pour ma mère, moi j'en rajoutais une couche. "

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