Cet article date de plus de dix ans.

Michael Jones : "Les places de mes concerts ne dépassent pas 20 euros"

Michael Jones, musicien, chanteur, auteur compositeur, on le connait surtout pour son travail et sa complicité avec Jean-Jacques Goldman. Il y a eu aussi le trio Fredericks/Goldman/Jones. Il est aussi un artiste solo. Il vient de sortir un album solo : 40/60.
Article rédigé par Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

Le titre de cet album représente ses années de carrière et son âge. "Quand j'ai enregistré l'album j'avais 40 ans de carrière en France et 60 ans. " Michael Jones et son groupe seront en tournée dans toute la France, une grosse tournée, mais ne joueront pas à Paris.

"Paris on est obligé de jouer à perte parce que le prix des salles est tellement exorbitant qu'il faut vendre les places très cher et je suis contre cela. Je ne veux pas que les places de mes concerts dépassent 20 euros, donc je ne vais que dans des endroits où on peut faire des places à 20 euros. "

Les années Goldman

En 1978, Michael Jones intègre le groupe Taï Phong pour remplacer le chanteur de l'époque qui refusait de partir en tournée. Il s'agissait de Jean-Jacques Goldman.

"Il ne voulait pas partir en tournée car il ne voulait pas abandonner son travail et sa famille. Il a continué à travaillé dans son magasin de sport jusqu'au troisième album. Il était avec son frère, son beau-frère et il montait des coups commerciaux pour le magasin et il adorait ça. "

En 1985, il a coécrit les paroles de Je te donne , avec Jean-Jacques Goldman. Le titre restera deux mois d'affilée à la première place du Top 50. Presque 20 ans après, le titre marche encore. L'album génération Goldman sorti en 2013 s'est vendu à plus de 800.000 exemplaires. En 1990, le trio Fredericks/Goldman/Jones est créé. Une surprise pour certains.

"Le jour où il m'a annoncé qu'il voulait monter un groupe nous étions en voiture. Il me dit, la dernière chanson que j'ai écrite je ne me vois pas la chanter seul. Ce sont les chansons qui lui ont dicté la démarche. Et nous avions Carole. "

Les dérives des maisons de disques

"Aujourd'hui, c'est une mode de faire un album duo avec un artiste ancien, ou de faire des reprises parce que l'on sait que cela va marcher. Il y a un moment où avec un univers et des chansons originales on y arrive. Ce que je reproche aux maisons de disques c'est de ne plus oser s'investir dans la carrière d'un artiste. "

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.