Nicolas Rey : "L'abstinence est une autre forme d'addiction"
Son dernier roman, le huitième, s'appelle L'amour est déclaré au Diable Vauvert. Nicolas Rey y raconte une histoire d'amour. Et de rupture, et même de licenciement.
Histoire d'amour pas facile, car le héros, donc l'auteur, est assez porté sur l'amour physique, sauf qu'avec toutes les drogues qu'il a ingurgitées, il a des problèmes au niveau du bas-ventre. Question à Nicolas Rey : pourquoi dévoiler ce genre de détail, qui n'en est pas un d'ailleurs ?
Autre point fort de l'auteur, son humour. Comme toujours chez Nicolas Rey. Par exemple, il raconte qu'il va un jour dans une médiathèque faire la promotion d'un de ses livres. Il y a là 12 personnes. Sauf que certains l'ont confondu avec un homonyme: un lettré qui fait des dictionnaires âgé de 80 ans...
Mot de l'éditeur
"J'avais mis des digues un peu partout. J'avais même verrouillé chaque parcelle d'inattendu. Et puis, Maud a débarqué."
Après le léger passage à vide que l'on sait et l'héroïque victoire de notre héros sur les addictions liquides, chimiques et médicamenteuses, l'amour, qui semblait avoir enfin déserté sa vie, a pourtant frappé par surprise en la personne de Maud.
Mais l'amour n'est-il pas la plus dangereuse des addictions et le plus périlleux des chemins ?
Du feuilleton diffusé sur France Inter, Nicolas Rey a donc gardé l'amour.
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