Olivier Delacroix : "J’ai exploré des endroits un peu sombre et j’en suis revenu vivant"
Olivier Delacroix est présentateur de la série documentaire "Dans les yeux d’Olivier" sur France 2. Il est l’invité de Philippe Vandel dans Tout et son contraire.
Olivier Delacroix l’annonce dans Tout et son contraire, il vient de signer une 8ème saison de sa série documentaire Dans les yeux d’Olivier pour France 2.
Un nouvel album qui parle d'amour
Mais Olivier Delacroix a une double vie. Il est aussi chanteur (Il a été le leader du groupe Black Maria), vient de sortir un nouvel album solo et sera en concert le 19 juin à Paris à la Boule Noire. L’album s’appelle Amor, toutes les chansons parlent d’amour. Mais on n’est pas dans la bluette. Dans la chanson Viens, il chante : "Ne me demande rien, si je rentre un peu trop tard, la peau griffée, les yeux noirs". Un autre titre s’intitule Moi c’est l’enfer que je préfère et au fil des chansons, il parle de ses limites, de ses frontières. Olivier Delacroix raconte comment notamment ses excès d’alcool ou de drogue : "Les frontières, c’est aller dans l’inconnu, aller dans des endroits un peu sombre […] J’ai exploré et j’ai eu la chance d’ailleurs sans aucun regret d’explorer tout ça et d’en revenir vivant bien évidemment".
Une vie marquée par des drames personnels
Et le mot vivant est important car Olivier Delacroix a eu à faire avec la mort… On ne peut pas totalement le comprendre si l'on ne connaît pas les drames personnels qui l’ont touché, le suicide de son père et la disparition de son fils. Il y a sur l’album une chanson très personnelle intitulée Mon étoile. Il parle de Théo, son fils mort alors qu'il n'avait que deux ans.
Dans son émission, Olivier Delacroix écoute beaucoup les autres. Mais ces drames n’ont pas forcément changé la compassion qu’il a toujours eu pour les invités de son émission. "J’ai évoqué le suicide de mon père, j’ai évoqué la perte de mon fils dans un livre dans lequel je témoignais. Peut-être que finalement les témoins qui se racontent ont ça dans la tête et peut-être ça créé une facilité pour eux de penser que je sais ce que c’est de souffrir. Mais moi, en rien je me sens avoir un plus que vous", explique-t-il.
Un homme "assez sérieux en fait"
Olivier Delacroix raconte également dans cet entretien comment il a failli être footballeur professionnel à 16 ans, mais son père a refusé et maintenant il le remercie parce qu’il ne ferait pas sinon ce qu’il fait aujourd’hui à la télévision. On lui a déjà proposé de faire du cinéma comme acteur, mais dans des rôles comiques et il a refusé. On lui proposait des rôles de fumeur de joint. "Ça m’a plutôt vexé qu’autre chose d’ailleurs car en plus ça venait de gens que je pensais me connaître et donc j’étais très étonné qu’ils puissent penser que j’allais faire ce genre de chose. Je suis quelqu’un d’assez sérieux en fait. Fumer des pétards avec un chat dans les bras au cinéma ? Je peux m’en passer en fait pour l’instant", raconte-t-il.
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