Sylvain Tesson : "Le préjugé ne sait pas nager... dans la vodka"
Il a déjà fait le tour du monde à vélo (en
93), il a traversé l'Himalaya à pied, sur 5000 km, traversé à
cheval les steppes d'Asie centrale sur plus de 3000 km. Il a aussi repris
l'itinéraire des évadés du goulag depuis la Sibérie, jusqu'à l'Inde. Il a
vécu six mois en ermite dans une cabane en Sibérie et récemment, il a refait la
retraite de Russie, comme Napoléon, en passant par la Bérézina, mais sur
un side-car soviétique.
C'est aussi un écrivain avec un sacré souffle.
Dernier livre sorti : Géographie de l'instant, aux éditions
des Équateurs. C'est en fait un bloc-notes du mensuel Grands
reportages. Et aussi un beau livre.
Dans cet entretien avec Philippe Vandel, Il est beaucoup question de littérature, de femmes et de Russie mais aussi d'alcool avec lequel
Sylvain Tesson entretient une relation poussée et littéraire. On pense sinon à
Verlaine, du moins à Antoine Blondin. Vous apprendrez qu'il a même eu une
fois comme sponsor non pas une marque de lunettes ou de bonnets, comme
n'importe quel autre aventurier, mais Mouton Cadet, un château bordelais.
Ceci dit, Sylvain Tesson a une prédilection pour la
Vodka. Il écrit que "Les Russes sont comme des portes de
prison, mais des portes qui ferment mal ". Et il donne un conseil aux voyageurs,
pour ceux qui s'apprêtent à partir à Moscou ou à Saint Petersbourg, un truc
pour se lier avec les Russes.
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