Thomas VDB : "Mon premier clash c’est avec la SPA"
Après avoir été rédacteur en chef d’un magazine Rocksound, Thomas Vandenberghe est devenu humoriste et chroniqueur radio et télé. Il est l'invité de Philippe Vandel dans "Tout et son contraire".
Thomas Vandenberghe a quitté le magazine Rocksound en 2005, à un moment où la presse musicale "commençait à se casser la gueule" selon ses mots. Il a trouvé refuge très rapidement à la radio et à la télévision où il a pu se faire connaître notamment dans l’édition spéciale de Canal + et plus dernièrement dans Actuality sur France 2. Il est aussi un pilier de l’émission de France Inter Si tu écoutes, j’annule tout et se produit également toujours sur scène avec son nouveau spectacle Bon chien chien.
Thomas VDB bientôt en prime time sur France 2 dans "un duo clownesque qui réagit à l'actualité"
France 2 va lui offrir, à partir du 13 mars prochain, une heure de grande écoute puisqu'on retrouvera Thomas Vandenberghe tous les jours après le journal de 20h pour une pastille humoristique avec Mathieu Madenian. "On fait de petites vidéos qui sont des plans-séquences, qui ne bougent pas, la caméra est fixe, et on parle comme deux téléspectateurs qui réagissent à des sujets d'actualité, qui s'adressent en général à une personnalité qui fait l'actualité. C'est une espèce de duo clownesque qui réagit à l'actualité", résume l'humoriste. Reste à savoir si son humour décapant va s’accommoder du prime time. "France 2 va avoir certainement un droit de regard je ne sais pas, mais des raisons peut-être de s’inquiéter … Je me suis dit, ils ont vraiment envie de nous mettre à 20h45, ils n’ont pas peur ! Quand on voit les sujets qu’on a fait et comment on les a traités cette année […] Ils sont peut-être inconscients !" commente-t-il avec humour.
Quand Thomas VDB répond à la SPA
Thomas VDB dit cependant ne pas avoir eu de gros clashs dans sa vie d’humoriste ni beaucoup de problèmes politiques avec son humour. Il a par contre été confronté à des pressions de la SPA après avoir répondu à une interview de Télérama, il y a quatre ans, dans laquelle il propose entre autres de légaliser la chasse aux pigeons pour chasser les volatiles de Paris, ce qui déclenchera les foudres des défenseurs des animaux. L'humoriste répondra à ses détracteurs dans une vidéo pleine d'ironie, dans laquelle il explique que "pigeon" était en fait un nom de code pour "roms". "Je n’ai eu aucune réaction sur les roms", raconte-t-il effaré.
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