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Les métiers du transport aérien : décollage immédiat !

Avec plus de 230.000 salariés en 2020 et des pôles économiques majeurs à Paris ou Toulouse, le secteur aéronautique joue un rôle important sur le marché de l’emploi en France, et propose de nombreux postes. 

Article rédigé par Gérard Feldzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
De nombreux emplois sont à pourvoir dans le secteur du transport aérien, notamment des emplois de jeunes femmes, dans des métiers qui sont culturellement considérés comme techniques, notamment pilote ou mécanicien. (Illustration) (WESTEND61 / GETTY IMAGES)

Si l’on pense facilement aux métiers en vol, tels que pilote, steward ou hôtesse, c’est aussi sur la terre ferme que se joue la bonne marche du transport aérien. Olivier Kludikodski, ancien responsable des ressources humaines chez Air France, l’explique : “Dans le transport aérien, on appelle le personnel au sol les 'rampants', qui sont tout aussi essentiels au fonctionnement d'une compagnie que les 'volants'. Nous avons des métiers qui touchent aussi bien à l’entretien de l’avion qu’au cargo, au commercial et à l’informatique. Il ne faut pas non plus oublier les métiers liés à l’aéroport, comme agent de sûreté, agent d’accueil, agent commercial…”

Les grands défis du secteur

A ceci s’ajoutent tous les métiers liés à la conception et la fabrication des avions eux-mêmes, symboles de l’excellence industrielle française, avec des figures comme Airbus, Dassault, Safran ou Thales qui emploient de nombreux ingénieurs. La filière a toutefois subi un décrochage important, suite au Covid, et ne pourra pérenniser son activité que si les activités et processus de recrutements intègrent plus fortement les enjeux environnementaux et sociaux. 

Le personnel au sol dans les aéroports s'appelle "les rampants" opposés aux "volants" dans les avions. De nombreux secteurs du transport aérien et des emplois au sol sont à pourvoir pour renflouer la filière aéronautique, après le décrochage lié à la crise sanitaire. (Illustration) (GETTY IMAGES / THE IMAGE BANK RF)

Selon Olivier Kludikodski, “aujourd'hui, on manque encore  de jeunes femmes en termes de recrutement, dans des métiers qui sont culturellement considérés comme techniques, et c’est dommage. Je pense aux pilotes, aux mécaniciens… Le secteur du transport aérien est donc extrêmement engagé pour développer le recrutement des jeunes femmes, à travers des opérations qui sont assez médiatisées : je pense à l’opération 'Féminisons les métiers de l’aéronautique'.”

La promesse du voyage

Le transport aérien reste un secteur qui fait rêver : de tous temps, l’homme a rêvé de s'affranchir de la gravité pour se mouvoir dans les airs, et le métier de pilote est sans doute celui qui a le mieux conservé cette attractivité onirique. Si de nombreux candidats s’imaginent aux commandes d’avions de ligne, le parcours est très sélectif, et certaines qualités sont indispensables pour terminer pilote.

“Le plus facile, c’est de payer et de mettre 100.000 euros sur la table. Le plus difficile, c’est d’être sélectionné, il y a trois voies : la militaire, ou passer le concours de l’École Nationale de l’Aviation Civile, sinon la sélection cadet d’Air France.”

Geoffroy Bouvier, ancien commandant de bord

à franceinfo

Un métier qui, comme pour l’ensemble des navigants, offre des possibilités de voyages et de rencontres extraordinaires, mais exige de sacrifier le confort d’une vie sédentaire et d’horaires fixes…une véritable aventure !  Les évolutions du transport aérien notamment celles qui tendent à une aviation “plus verte et moins bruyante" permettront d'attirer les jeunes générations dans un secteur de passion et d’avenir.

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