Le premier traité international de protection de la haute mer, un grand défi pour la préservation de nos océans
Après 15 ans de discussions, les États membres de l'ONU se sont mis d'accord le 4 mars dernier sur le premier traité international de protection de la haute mer, destiné à contrecarrer les menaces qui pèsent sur des écosystèmes vitaux pour l'humanité.
La haute mer, cette zone océanique qui n'appartient à aucun État, recouvre plus de la moitié de la surface de la planète et cache des ressources gigantesques dans ses profondeurs, qui suscitent les convoitises. Car certaines zones sont aujourd'hui considérées comme des zones entièrement mortes : 400 zones à travers tous nos océans. Il y a 20 ans, seules 150 zones manquaient d'oxygène.
L'objectif de ce traité international : protéger ces espaces marins qui ne le sont pas aujourd'hui. Réceptacle de tous nos modes de vie. Nos océans s'acidifient, seulement 1% de la haute-mer fait l'objet de mesures de conservation. Avec cet accord, au-delà de la distance de 370 kilomètres des côtes, la zone économique exclusive des États, les règles de l’ONU, s’appliqueront. En tout, 30% des océans seront protégés.
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