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Le premier traité international de protection de la haute mer, un grand défi pour la préservation de nos océans

Emma Haziza revient chaque samedi sur une actualité autour du climat, de l’environnement, et propose des solutions. Samedi 18 mars, les enjeux du traité sur la protection de la haute mer.
Article rédigé par franceinfo, Emma Haziza, hydrologue
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Des poissons morts pris dans les mailles de vieux filets dans l'océan pacifique, le 22 mai 2020. (OCEAN VOYAGES INSTITUTE / MAXPPP)

Après 15 ans de discussions, les États membres de l'ONU se sont mis d'accord le 4 mars dernier sur le premier traité international de protection de la haute mer, destiné à contrecarrer les menaces qui pèsent sur des écosystèmes vitaux pour l'humanité. 

>> Biodiversité, ressources, climat... Les enjeux du traité sur la protection de la haute mer, négocié aux Nations unies

La haute mer, cette zone océanique qui n'appartient à aucun État, recouvre plus de la moitié de la surface de la planète et cache des ressources gigantesques dans ses profondeurs, qui suscitent les convoitises. Car certaines zones sont aujourd'hui considérées comme des zones entièrement mortes : 400 zones à travers tous nos océans. Il y a 20 ans, seules 150 zones manquaient d'oxygène.

L'objectif de ce traité international : protéger ces espaces marins qui ne le sont pas aujourd'hui. Réceptacle de tous nos modes de vie. Nos océans s'acidifient, seulement 1% de la haute-mer fait l'objet de mesures de conservation. Avec cet accord, au-delà de la distance de 370 kilomètres des côtes, la zone économique exclusive des États, les règles de l’ONU, s’appliqueront. En tout, 30% des océans seront protégés.

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