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Roger Martelli : "La mondialisation est totalement vérolée"

Roger Martelli est professeur d'histoire, essayiste, co-directeur de la rédaction de la revue Regards et co-préside la Fondation Copernic. Figure intellectuelle de la gauche communiste et radicale, il publie La bataille des mondes, aux éditions François Bourin.
Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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La mondialisation fait peur et elle attire en même temps.
Mais avons-nous la pensée qui nous permet de faire face à l'incertitude de
notre temps ?

Le parti pris de Roger Martelli est de dire qu'il faut, tout
à la fois, ne pas craindre de se projeter dans l'avenir et renoncer aux pensées
trop binaires. Fédéralisme et souverainisme, mondialisation et
démondialisation. Il ne sert à rien, selon lui, de penser en blocs statiques,
quand tout est contradiction. L'interdépendance du développement humain se joue
désormais à des échelles ouvertement supranationales. Mais la politisation
continue de se nouer dans le cadre plus ancien des nations.

Pour Roger Martelli, la mondialisation repose sur
l'exaltation de la concurrence et sur l'apologie de la gouvernance. "Poursuivre cette mondialisation-là est impensable ", mais à quoi
bon "démondialiser" si les logiques sous-jacentes restent les mêmes ?
Roger Martelli propose pour sa part de penser autrement la "mondialité"
du destin des hommes.

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