Cet article date de plus de dix ans.

Syrie : et pourtant ils créent !

Leur pays est en guerre depuis trois ans, et pourtant ils créent. C'est le nom d'une exposition qui vient de démarrer à Paris, à l'institut des cultures d'Islam. Depuis trois ans la Syrie se déchire, mais malgré ce contexte des artistes exilés ou restés au pays n'ont pas lâché leurs armes. Cent cinquante oeuvres sont rassemblées à la Goutte d'Or, jusqu'au 27 juillet.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

L'Institut des Cultures d'Islam accueille les œuvres de plasticiens contemporains syriens aux pratiques, expressions et écritures variées et qui ont en commun d'être postérieures au déclenchement de la révolution syrienne. Alors que certains artistes ont dû cesser de créer, d'autres ont accueilli dans leurs œuvres, de façon souvent directe, parfois oblique, la violence qui sévit dans leur pays. Certains encore manifestent leur refus obstiné de voir l'horizon de leur création réduit à la guerre encore, encore et encore.

Argentine : une femme tuée toutes les 30 heures

Le procès des deux Françaises, Cassandre Bouvier et Houria Moummi, violées et tuées à Salta en 2011 se tient depuis près d'un mois. Les trois accusés pourraient être reconnus coupable de féminicide, un terme utilisé quand on tue une femme uniquement parce qu'elle est femme.

Un véritable fléau en Amérique latine. En Argentine, 295 femmes ont été tuées l'an passé. En 2012, une loi a même été votée dans le pays, donnant au féminicide un caractère aggravant.

 

Du jamais vu en Bolivie : depuis trois jours l'armée bolivienne est en grève

 

Environ 500 soldats boliviens ont défilé dans les rues de La Paz afin de réclamer un meilleur accès aux promotions au sein de l'armée. Le gouvernement, qui refuse de dialoguer avec les sous-officiers, accuse le mouvement d'avoir des arrière-pensées politiques, à moins de six mois des élections générales.

Une grève de cette ampleur dans l'armée bolivienne c'est une première et le ministre de la Défense, Ruben Saavedra, a déclaré qu'elle était illégale. Les soldats grévistes veulent des réformes pour que les 11.000 sous-officiers de l'armée puissent poursuivre des études pour devenir officiers de carrière. Les soldats réclament aussi une assurance santé semblable à celle dont bénéficient les officiers.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.