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Turquie, Jordanie, Liban et Egypte : des réfugiés syriens par centaines de milliers

La contestation syrienne a démarré le 15 mars 2011 avec des manifestations pacifiques dans le sillage de celles de Tunisie, d'Egypte et de Libye. Aujourd'hui, l'impasse semble totale alors que le bilan humain devient insoutenable. L'ONU estime qu'il y a eu plus de 70.000 morts, plus d'un million de réfugiés. Beaucoup se retrouvent dans les pays limitrophes, en Turquie, Jordanie et au Liban.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les combats, trÚs violents, ont poussé 2 millions de
personnes à s'exiler à l'intérieur de leur propre pays. Un million de réfugiés
ont mĂȘme du fuir Ă  l'Ă©tranger, notamment en Jordanie.                          PrĂšs de 450.000 Syriens
auraient trouvé refuge dans ce royaume, au Sud de la Syrie. Autre pays marqué
par un afflux massif de réfugié, la Turquie, pays qui longe la frontiÚre nord
de la Syrie. On estime qu'au moins 100.000 Syriens y résident par leurs propres
moyens. 

200.000 autres sont accueillis
dans les camps de réfugiés du Croissant rouge turc et, en la matiÚre,
l'engagement des autorités turques est souvent cité en exemple. Il y a un autre
endroit potentiellement explosif, le Liban. C'est le plus petit des voisins de
la Syrie. Il accueille pourtant 300.000 réfugiés d'aprÚs l'ONU.

La plupart
vivent dans le Nord, frontalier de la Syrie, chez des proches, dans des maisons
louées ou des abris de fortune. En Egypte aussi, se trouveraient 43 mille réfugiés selon
l'ONU, cent mille selon les autorités égyptiennes. Du coup, dans certains
endroits, c'est plus l'accent syrien qu'égyptien que l'on entend dans les rues. 

Des reportages d'Angélique Ferta à Amman, de Jérome Bastion à
Istanbul, de Valérie Crova à Beyrouth, et de Vanessa Descouraux en Egypte.

 

Afghanistan : la premiÚre web-télévision a été lancée

Globox.tv ne parle ni de politique, ni de religion, ni de
sexe... Mais elle ne s'interdit aucun autre sujet. Pourquoi lancer ce genre de
projet dans un pays en guerre et dont l'avenir est incertain? Nicolas Ropert,
le correspondant de RFI et France Info en Afghanistan, a pu visiter les studios
de la chaĂźne Ă  Kaboul.

 

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