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Hugh Hefner, l'homme qui sauva deux fois Hollywood

L'apport à l'humanité du fondateur de Playboy, décédé le 27 septembre, ne se limite pas à la diffusion massive de mannequins en petite tenue.

Article rédigé par franceinfo, Thomas Rozec
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Hugh Hefner. (TIZIANA FABI / AFP)

Certes, Hugh Hefner restera, avant tout, dans la mémoire collective comme l'homme de Playboy, celui qui contribua à l'éveil aux choses de la vie de toute une tripotée d'adolescents à travers le monde via la diffusion massive d'images de mannequins en petite tenue. Et même si cet aspect de sa vie ravissait certainement l'hédoniste qu'était Hefner, les internautes se sont empressés, dès l'annonce de son décès aux petites heures du 28 septembre, de rappeler l'un de ses autres apports à l'humanité : il sauva, par deux fois, Hollywood.

Evidemment, pas Hollywood dans son entier, mais bien le fameux panneau "Hollywood", celui qui orne l'une des collines de Los Angeles depuis près d'un siècle. Symbole de la ville et du glamour qui lui est associé, le panneau a connu des heures difficiles.

Dans les années 70, faute d'entretien, il est dans un piteux état et menace de s'écrouler. Un groupe de stars américaines - des musiciens pour la plupart, comme Alice Cooper - décide alors de mettre la main au portefeuille pour financer sa rénovation. Ayant eu vent de la chose, Hefner sort son chéquier et paye à lui tout seul une lettre entière (le "Y", pour l'anecdote), et en 1978, le panneau retrouve son éclat d'antan.

Trente ans plus tard, en 2008, une nouvelle menace pointe le bout de son nez : un projet immobilier menace de grignoter le terrain des lettres icôniques. Qu'à cela ne tienne, un nouveau mouvement de solidarité, mené par le gouverneur californien d'alors, un certain Arnold Schwarzenegger, qui rassemble fonds publics et privés pour sauver le tout. Parmi les donateurs, Hugh Hefner qui à la dernière minute débloque la rondelette somme de 900.000 dollars pour finaliser la collecte. De quoi s'offrir, si jamais les playmates ne suffisaient pas, une petite place au Panthéon de la culture pop américaine.

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