La recrudescence de contaminations à la bactérie E.coli est liée à la consommation de certaines pizzas Buitoni
Les autorités sanitaires demandent aux personnes qui détiendraient les pizzas de la gamme Fraîch'Up de ne pas les consommer et de les détruire.
Il existe bien un lien entre des pizzas de la marque Buitoni et certains cas récents de contaminations à la bactérie Escherichia coli chez des enfants français, annoncent mercredi 30 mars les autorités sanitaires. La gamme des pizzas surgelées concernées s'appelle Fraîch'Up. Un rappel massif de ces pizzas est engagé depuis deux semaines.
La France connaît depuis fin février une recrudescence de cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) liés à une contamination à E. coli. Ces cas, qui provoquent une insuffisance rénale, se manifestent chez les enfants. Au total, selon le dernier décompte établi ce mercredi, 41 cas graves ont été identifiés et 34 supplémentaires sont en cours d'évaluation. Deux d'entre eux sont morts à la suite de ces contaminations, mais les autorités sanitaires n'ont pas confirmé que ces décès étaient liés à la consommation de pizzas Fraîch'Up.
Consulter un médecin en cas de symptômes
Jusqu'à maintenant, les autorités sanitaires estimaient qu'il y avait un lien "possible" entre ces contaminations et les pizzas de la gamme Fraîch'Up. Elles avaient donc déjà procédé à un rappel massif mi-mars, demandant aux consommateurs de détruire ces produits. Désormais, ce lien est donc établi avec certaines contaminations, même si les autorités ne précisent pas si c'est le cas pour celles qui ont provoqué les deux décès.
Elles rappellent la nécessité de consulter un médecin en cas d'apparition, dans les dix jours après la consommation de la pizza, de diarrhées, douleurs abdominales ou de vomissements. La consultation s'impose aussi si, dans les quinze jours, apparaissent des signes de grande fatigue, de pâleur, ou une diminution du volume des urines, qui deviennent plus foncées. "En l'absence de symptômes dans les quinze jours suivant la consommation, il est également rappelé qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter", conclut la DGS.
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