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Le Parlement adopte le projet de loi agriculture et alimentation

Le texte a été adopté par 227 voix contre 136, grâce à celles des parlementaires LREM et MoDem.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre Edouard Philippe, le 2 octobre 2018, à l'Assemblée nationale à Paris. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Le Parlement a adopté définitivement, mardi 2 octobre, par un ultime vote de l'Assemblée nationale, le projet de loi agriculture et alimentation qui vise notamment à permettre aux agriculteurs d'être mieux rémunérés. Le texte a été adopté par 227 voix contre 136, et 11 abstentions, avec l'appui des députés LREM et du MoDem.

Tous les groupes d'opposition, de droite comme de gauche, ont voté contre ou se sont abstenus, dénonçant un texte "creux" et "une occasion manquée"Peu avant le scrutin, le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert avait vanté un texte qui permettra de "ramener du revenu dans les cours de fermes" et porte l'"exigence" de la transformation du modèle agricole en prenant en compte les enjeux environnementaux et le bien-être animal.

"Le gouvernement n'a pas été au bout"

Après l'adoption du texte, la FNSEA a estimé que le gouvernement n'avait "pas été au bout", en particulier sur la rémunération des agriculteurs. "Il y a plusieurs points où nous estimons que le gouvernement n'a pas été au bout, notamment sur les indicateurs de coûts de production, où la seule fourniture des indicateurs de coûts de référence est confiée aux interprofessions", a déclaré Patrick Bénézit, secrétaire national adjoint du syndicat agricole majoritaire.

La loi doit permettre d'établir des prix en prenant en compte les coûts de production et de redonner du revenu aux agriculteurs, alors que près de la moitié d'entre eux vit avec moins de 350 euros par mois. Mais contrairement à ce que souhaitait la FNSEA, ce n'est pas l'indicateur calculé par l'Observatoire des prix et des marges qui aura le dernier mot en cas de désaccord au sein des interprofessions.

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