Loi alimentation : une entreprise en difficulté accuse l'encadrement des promotions
Avec l'arrivée de la loi Egalim et la fin des grosses promotions, des entreprises ont vu leurs ventes chuter, et certaines ont été obligées de licencier.
À 37 ans, Laure Solans s'apprête à perdre son emploi. La jeune femme tient un magasin de produits surgelés dans le Gers, mais l'entreprise qui l'emploie a décidé de le fermer. Selon elle, la mise en place de la loi alimentation aurait entraîné une perte de chiffre d'affaires de 20%. L'encadrement des promotions aurait drastiquement fait chuter les ventes et conduit le groupe à fermer six magasins sur une vingtaine. "Ils disent toujours qu'ils veulent éviter le chômage, et en fait, ils font des lois qui engendrent du chômage", déplore Laure Solans.
4 millions d'euros perdus en un an
Le patron est sorti de sa retraite prise il y a deux ans pour tenter de sauver l'entreprise. Désormais, il n'a plus le droit de vendre plus de 25% de sa marchandise en promotion. Mais c'est justement sur les rabais que l'entreprise a bâti son modèle économique. Le groupe aurait perdu 4 millions d'euros sur un an.
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