Loire-Atlantique : Santé publique France ouvre une enquête après des cas de cancers pédiatriques
"Les équipes d'épidémiologistes vont immédiatement débuter les investigations et études nécessaires", a indiqué Santé publique France, pour faire la lumière sur neuf cas, dont trois mortels.
Une étude épidémiologique va être menée par Santé publique France pour faire la lumière sur neuf cas de cancers pédiatriques, dont trois mortels, survenus à Sainte-Pazanne (Loire-Atlantique) depuis 2015. L'ARS a "saisi Santé publique France pour mener l'enquête épidémiologique dont les premières conclusions seront rendues à l'automne 2019", a déclaré, vendredi 29 mars, l'AFP l'Agence régionale de santé Pays de la Loire dans un communiqué.
"Les équipes d'épidémiologistes vont immédiatement débuter les investigations et études nécessaires", a indiqué Santé publique France, précisant que "les travaux de l'agence seront rendus publics".
"Au moins neuf cas de cancers pédiatriques avérés"
Cette saisine par l'ARS Pays de la Loire fait suite à la demande de familles de cette commune de 6 500 habitants, inquiètes de constater l'apparition depuis décembre 2015 de cas de cancers sur des enfants et adolescents de 3 à 19 ans, causant le décès de trois d'entre eux. "A notre connaissance, au moins neuf cas de cancers pédiatriques sont avérés sur le secteur de Sainte-Pazanne", a déclaré le collectif "Stop aux cancers de nos enfants", qui ne s'avance pas sur les éventuelles causes du phénomène.
L'ARS avait reçu le 25 février "un signalement de la part d'un particulier, concernant trois cas de cancers pédiatriques, dont deux leucémies aiguës", a indiqué l'agence de santé. Mais le premier signalement date d'avril 2017 : six cas de cancers pédiatriques, dont quatre cas de leucémies aiguës, avait fait l'objet d'une investigation.
"Ces travaux ont conclu à un excès de cas de leucémies sur deux ans parmi les enfants de moins de 15 ans, par rapport aux données observées au cours des années précédentes sur ce même secteur" mais "l'analyse des facteurs de risque environnementaux n'a pas montré de cause prédominante", avait-elle conclu.
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