Coronavirus : les campagnes de tests massifs sont-elles vraiment efficaces ?
Des opérations de dépistage de grande ampleur débuteront lundi 14 décembre à Charleville-Mézières (Ardennes) et au Havre (Seine-Maritime). L'efficacité de ces campagnes massives fait débat.
Un dépistage massif contre le coronavirus débutera, entre autres, dans un gymnase de Villers-Semeuse (Ardennes), lundi 14 décembre. 122 000 personnes sont concernées dans cette agglomération, sur la base du volontariat. Pour les cas positifs, la mairie travaille sur le nécessaire isolement. "Jusqu'à présent, on avait un camping avec des mobile-homes qui étaient offerts. On va ouvrir des hôtels qui sont aujourd'hui vides", décrit Boris Ravignon, maire divers droite de Charleville-Mézières (Ardennes).
Le soutien des étudiants infirmiers
Des tests massifs seront aussi réalisés au Havre (Seine-Maritime) et sa métropole de 270 000 habitants. Les étudiants infirmiers ont été réquisitionnés, et seront aussi de la partie auprès des médecins, pharmaciens et secouristes pour réaliser les tests et tracer les cas contacts. Mais pour Catherine Hill, épidémiologiste, ces tests massifs ne seront qu'une photographie ponctuelle d'une petite partie de la population visée : "Là, on cherche les porteurs du virus à l'instant T dans la ville du Havre pour les isoler, pour interrompre la contamination. Si on en dépiste un sur quatre, ça ne sert absolument à rien."
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