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Vidéo Contrôler des objets par la pensée, ce n'est plus de la science fiction

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Durée de la vidéo : 5 min
5 questions très simples sur les interfaces cerveau-ordinateur.
VIDEO. Contrôler des objets par la pensée, ce n'est plus de la science fiction 5 questions très simples sur les interfaces cerveau-ordinateur. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

5 questions très simples sur les interfaces cerveau-ordinateur.

Une prothèse de bras commandée par la pensée. Lina-Estelle Louis, chercheuse en neuro-ergonomie estime que nous nous dirigeons vers une société de plus en plus techno-centrée où on pourrait interagir avec notre environnement uniquement par la pensée.

Comment ça marche ?

Il y a deux grandes méthodes dans les interfaces cerveau-ordinateur, celles qui sont pas du tout invasives parce qu'on va mettre un bonnet avec des électrodes à la surface de la tête qui va mesurer l'activité électrique. C'est une méthode potentiellement accessible pour le grand public. Il y a un deuxième type d'interface plus invasif : on va implanter des électrodes à l'intérieur du crâne. Une technique, pour le moment restreinte à des fins médicales.

Quelles applications pour le grand public ?

Les interfaces cerveau-ordinateur, elles peuvent s'utiliser pour le grand public dès maintenant. Lina-Estelle Louis prend notamment l'exemple des jeux vidéo. "On pourrait par exemple piloter notre avatar virtuel uniquement par la pensée", ajoute-t-elle.

Et en médecine ?

La médecine se penche sur la question depuis les années 1970. "Par exemple, des patientes et des patients qui vont piloter par la pensée un exosquelette ou une prothèse médicale", précise la chercheuse.

L'armée aussi s'y intéresse ?

"On peut par exemple les utiliser pour piloter par la pensée des systèmes de surveillance comme des drones ou des systèmes d'armement", explique Lina-Estelle Louis.

Existe-t-il des risques ?

Le risque peut être très élevé avec des interfaces connectées par Bluetooth, comme l'indique la chercheuse en neuro-ergonomie. Mais en France, les interfaces cerveau-ordinateur sont très cadrées par les lois bioéthiques.

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