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Mois sans alcool : êtes-vous prêt à relever le défi du "Dry January" ?

Lancée pour la troisième année consécutive en France, l'opération fonctionne sur un principe simple : ne pas boire d'alcool pendant tout le mois de janvier.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Deux verres de vin blanc posés sur la table d'une terrasse d'un bar de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le 2 juin 2020. (PATXI BELTZAIZ / HANS LUCAS / AFP)

Un mois sans boire une goutte d'alcool. Pour tous les volontaires, le Dry January commence samedi 1er janvier. Lancée pour la troisième année consécutive en France, sur le modèle d'opérations semblables dans le monde anglo-saxon et scandinave, le défi fonctionne sur un principe simple : s'abstenir de consommer des boissons alcoolisées pendant tout le mois de janvier.

La période est propice à faire une pause, après des fêtes souvent marquées par une importante consommation d'alcool. Mais le but n'est pas seulement de reposer son organisme, c'est aussi de se rendre compte par soi-même de ce qui change dans un quotidien sans alcool. Au lieu de mettre l'accent sur les risques, cette campagne insiste sur les avantages à ralentir sa consommation. Les participants sont aussi stimulés par un défi qui rassemble de nombreuses personnes au même moment.

"Beaucoup de gens qui font cette pause continuent ensuite" à moins consommer d'alcool, rapporte la juriste Claude Rambaud, vice-présidente de la fédération d'associations France assos santé, qui chapeaute cette campagne, sur la foi d'études faites dans des pays anglo-saxons. "Ca lance un élan", insiste-t-elle.

Pas de soutien de l'Etat

Elle se désole en revanche que l'opération n'ait toujours pas droit au soutien de l'Etat, contrairement à des campagnes de même nature contre le tabagisme. "On n'a pas d'aide gouvernementale, on est toujours sans moyens", regrette-t-elle. Les associations reprochent à l'Etat de céder aux lobbies de l'alcool, en premier lieu les viticulteurs, qui agitent le spectre d'une campagne hygiéniste et inadaptée à "l'art de vivre" à la française.

Santé publique France se place néanmoins "en soutien" des organisateurs du Dry January, expliquait à l'automne sa directrice générale, Geneviève Chêne, mettant l'accent sur d'autres campagnes de l'agence contre les risques liés à l'alcoolisme.

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