Santé : la bigorexie, addiction à l'activité sportive
Deux fois par jour et cinq fois par semaine, Jordy Devisme sculpte son corps. "On travaille pour avoir un joli corps. Pas que pour ça, pour son bien-être, pour son mental, se dépenser, oublier les problèmes. Ça fait plein de choses, le sport", explique-t-il en plein effort. Il a désormais racheté le club de sport où il a commencé la musculation à 17 ans. Il en a 30 aujourd'hui. Cette discipline lui a redonné confiance en lui après une séparation difficile.
"Il me faut ma petite dose quotidienne"
Au prix d'un entraînement sans limite, il est passé de 52 à 95 kg. "Je ne pourrais pas m'en passer, j'ai besoin de mon sport. Il me faut ma petite dose quotidienne. Je pense qu'il me faut au moins quatre séances de sport par semaine", estime-t-il. Il s'astreint également à un régime alimentaire strict. Il mange toutes les trois heures, mais consomme peu de gras et pas de sucre. "J'ai un planning, tout est écrit sur une feuille." Il reconnaît lui-même être bigorexique, c'est-à-dire avoir une addiction pour le sport. Une addiction comme une autre, notamment liée à la production de dopamine, l'hormone du bien-être que la pratique sportive stimule.
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