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Elisabeth Borne annonce l'interdiction prochaine de la "puff", cigarette électronique jetable populaire chez les adolescents

La puff amène les jeunes "vers du tabagisme et il faut arrêter cela", a affirmé la Première ministre dimanche sur RTL.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 1min
Une jeune femme utilise une "puff" le 20 février 2023. (LUDOVIC MAILLARD / MAXPPP)

Le gouvernement entend interdire la "puff", cigarette électronique jetable. Elisabeth Borne l'a annoncé dans un entretien à RTL dimanche 3 septembre. Cette mesure fera partie du "nouveau plan national de lutte contre le tabagisme" présenté "prochainement" par le gouvernement, qui met la dernière touche à ses budgets 2024.

Les "puffs" permettent de vapoter avec un taux de nicotine compris entre 0 et 20 mg/ml. "On peut nous dire que ce n'est pas de la nicotine. Mais c'est un réflexe, un geste auquel les jeunes s'habituent. Ensuite, c'est comme ça qu'ils vont vers du tabagisme et il faut arrêter cela", a affirmé la Première ministre.

Pas d'augmentation de la fiscalité du tabac

L'ancien ministre de la Santé François Braun avait ouvert en mai la porte à une interdiction imminente des "puffs". L'enjeu n'est pas seulement sanitaire : les "puffs" sont en plastique et contiennent une batterie au lithium non recyclable.

Par ailleurs, le nouveau plan gouvernemental ne devrait pas inclure une augmentation de la fiscalité du tabac. "On l'a augmenté cette année et on ne prévoit pas de l'augmenter l'an prochain", a déclaré la cheffe du gouvernement. "Ça ne veut pas dire qu'on n'est pas très vigilant sur la consommation du tabac", a précisé Elisabeth Borne, rappelant que le tabac est la cause de "75 000 morts par an"

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