Cet article date de plus de deux ans.

Alimentation : la fin du plastique, un casse-tête pour les producteurs

Publié
Temps de lecture : 1min
Alimentation : la fin du plastique, un casse-tête pour les producteurs
Alimentation : la fin du plastique, un casse-tête pour les producteurs Alimentation : la fin du plastique, un casse-tête pour les producteurs (France 3)
Article rédigé par France 3 - France 3 Pays de la Loire, C.Colin, F.Borius, J-L.Thollé, C.Landreau
France Télévisions
France 3

Chaque année, des millions de tonnes de plastiques finissent dans les océans. Le 1er janvier 2022, la loi anti-gaspillage est entrée en application, interdisant certains emballages. Les producteurs ont dû s'adapter.  

Les films plastiques entourant les fruits et légumes feront bientôt partie des archives. Un délai de six mois autorise les producteurs à liquider les stocks. Les emballages de ce type vivent leurs dernières semaines. À la place, une barquette en carton ajouré, testé pour maintenir les fruits sur la durée. Mais ce remplacement a un coût. "Il faut prendre en compte l'investissement des anciennes machines, non amorti, et faire un nouvel investissement pour fermer les nouvelles barquettes", explique Antoine Cheminant, producteur de tomates, qui souligne également que "le papier est de plus en plus cher". Il estime que le surcoût se situe entre "30 et 40 %".

Des alternatives pas toujours évidentes à trouver 

Mais la demande est là pour l'instant. Si la tomate a trouvé une solution, le radis a encore des sueurs froides. L'élastique entourant les bottes a obtenu une tolérance à quelques jours de l'application de la loi. Un élastique irremplaçable selon Cyril Pogu, producteur. "Quel que soit le produit, l'élastique continue de resserrer et maintient la botte en permanence." Pour les produits humides, les alternatives sont difficiles à trouver. La loi anti-gaspillage concerne pour l'instant une trentaine de produits. Aujourd'hui, plus d'un tiers des fruits et légumes sont vendus emballés. L'avenir appartient au carton et au vrac. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.